Daniel GUICHARD prépare l'Olympia pour 2018

Par Thierry Cadet
Le 4 décembre 2017
3 mins
Daniel GUICHARD prépare l'Olympia pour 2018
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Il y a deux ans, son fils Joël – également son producteur, lui offrait les Zénith. Pour 2018, c'est l'Olympia qu'a choisi l'interprète de "La tendresse" pour sa rentrée parisienne 2018 avec un nouveau spectacle "Jusque là… ça va !" – du 21 au 25 novembre prochain, afin de fêter ses 70 ans sur scène. Sans oublier de nombreux Zénith ou Palais des Congrès en province, début 2019. Daniel GUICHARD qui déclarait s'être fait "baiser régulièrement" dans le métier (voir sur ce lien), est en totale indépendance depuis une quinzaine d'années, une autoproduction choisie. "J'ai choisi d'être le responsable de ce que je faisais. Parce-que le jour où on m'a dit en parlant de "Mon vieux" : "On te la laisse l'enregistrer, mais ça ne marchera pas parce que c'est démodé", donc c'était déjà des gens qui avaient le sens (sourire), c'est une réalité… j'ai demandé à BARCLAY de ne plus être artiste sous contrat, et je suis devenu producteur".

L’occasion pour le chanteur d’interpréter ses plus grands succès qui donnent à la variété ses lettres de noblesse, tout en laissant la part belle aux reprises et inédits. Plus d’un demi siècle, qu’il chante des textes qui lui plaisent et rendent heureux le public, ce n’est pas si mal non ?

En 1969, alors qu'il est en contrat avec Barclay, la maison de disques décide de se séparer de toutes une partie de son catalogue. "C’est vrai que là, ils ont viré tout le monde ! Déjà, un tout petit peu avant, ils avaient laissé partir Maxime LE FORESTIER, qui avait ensuite fait "Parachutiste". Ils ont viré SARDOU, qui a été faire très vite "Les bals populaires" chez Trema, DAVE qui est allé faire "Vanina" un an après, C. JEROME, qui est parti faire "Kiss Me". Et puis, deux ou trois autres dont j’ai oublié les noms. Avant ça, on était une bande de potes tous ensemble. Eux, ils ont cartonné ailleurs. Moi, je suis resté, car, en parallèle, je travaillais au stock, chez Barclay …/… Mais je me suis fait baiser régulièrement (sourires) ! C’est simple : Barclay, c’est le seul avec qui ça a roulé, à peu près …/… Puis, on a commencé à parler de moi en 1971, et il y a eu "Faut pas pleurer comme ça" et "Mon vieux" un an plus tard. Ensuite, il y a eu "Je t’aime, tu vois". Et, on a fait l’Olympia en vedette, aussi, en 1974" confiait Daniel GUICHARD au site Hors Format.

Thierry Cadet