Didier Barbelivien sous le regard bienveillant de Claude Lelouch

Par damien_louvetys
Le 17 mars 2018
3 mins
Didier Barbelivien sous le regard bienveillant de Claude Lelouch
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Un an et demi après son dernier disque « Amours de moi« , porté par son duo avec Aurore DELPLACE sur la reprise de « Ces mots stupides » (créé en 1967 par Sacha DISTEL et Johanna SHIMKUS) — un morceau adapté en français du célèbre « Somethin’ Stupid » de Frank et Nancy SINATRA, Didier BARBELIVIEN est déjà de retour avec un nouvel album « Créateurs de chansons« , dont le single « Les bouquets de fleurs » a servi de locomotive. C’est à 16 ans que l’auteur signe ses premiers textes. Avec plus de 2 000 chansons, il est l’un des auteurs les plus prolifiques de sa génération. En tant que chanteur il a connu le succès au début des années 80 avec le titre « Elle« , puis « Elsa » et enfin au début des années 90 grâce à son association avec Félix GRAYA toutes les filles« , notamment).

Son nouvel opus est actuellement disponible chez Smart/Sony. « Les bouquets de fleurs » est une chanson hommage à ceux qui sont tombés, que ce soit à Nice, Paris ou Saint-Etienne-du-Rouvray. Partout des anonymes ont déposés des bouquets de fleurs, pour témoigner que l’amour était encore vivace et signifier leur refus de céder à la peur. « Ils ont les actes d’horreur et nous, et nous, les bouquets de fleurs » chante Didier BARBELIVIEN. Une chanson à présent rejointe en radios par « Le maître des horloges« , et surtout par « Tourne, tourne le temps« , son hommage au réalisateur Claude LELOUCH.

Adolescent le chanteur a connu le flower power. Toute une jeunesse qui avait préféré fleurir les canons des fusils des militaires plutôt que de céder à la vengeance. Un mouvement qui avait ainsi contribué à mettre fin au conflit au Vietnam, il le dit lui-même : « J’ai vécu cette époque-là, j’avais quinze ans. Ces jeunes là ont choisi les fleurs plutôt que le sang. Une chanson peut servir à dépasser la haine, le nihilisme absolu, j’en suis convaincu…« .

Par Damien Louvetys