Ecoutez RAPHAËL chanter BALAVOINE : "Soulève-moi"

Par Thierry Cadet
Le 11 décembre 2015
4 mins

Si la mise en radios du premier single issu de l’album de reprises de Daniel BALAVOINE « Balavoine(s) » a été lancée le 7 décembre dernier, « Tous les cris, les SOS » interprété par ZAZ, voici que c’est l’interprète de « Caravane » qui prend le relais avec sa relecture de « Soulève-moi » ; une chanson datant de 1982, parue sur l’album « Vendeurs de larmes« . ZAZ, RAPHAËL, mais aussi de nombreux autres artistes tels que SHY’MJosef SALVAT ou CATS ON TREES participeront à ce disque (en bacs le 8 janvier). Selon le label Capitol, la chanson « La vie ne m’apprend rien » (déjà reprise par Liane FOLY en 1999) sera interprétée par Florent PAGNY, « Le chanteur » par Emmanuel MOIRE, « Mon fils, ma bataille » par JENIFER, « SOS d’un terrien en détresse » dans sa version anglaise « Only The Very Best » (créée par Peter KINGSBURRY en 1992) par Marina KAYE, « Sauvez l’amour » par ZAHO, « Lucie » par CHRISTOPHE, « Un enfant attend la pluie » par Nolwenn LEROY, « Quand on arrive en ville » par Damien LAURETTA, « Dieu que l’amour est triste » par CLÉO, ou « Si je suis fou » par OURS. Au total, dix-huit artistes se partageront dix-sept morceaux. Une partie des bénéfices du disque sera reversée à la Fondation Daniel Balavoine. « Tous ces chanteurs vont permettre à des jeunes maliens d’accéder à l’éducation. En cette période, c’est d’autant plus émouvant » a confié la présidente Claire BALAVOINE, la sœur du chanteur.

Le dernier album de Daniel BALAVOINE, « Sauver l’amour« , porté par « L’Aziza » (n°1 au Top 50 quelques semaines après sa disparition) s’écoulera à 1 200 000 exemplaires et recevra en 1986 un honneur posthume : la Victoire de la Musique de l' »Album de l’année ». Daniel BALAVOINE s’en ira à l’aube de ses 34 ans, et n’assistera jamais à la naissance de sa fille Joana (se lançant à son tour dans la musique), qui verra le jour le 1er juin 1986. « C’est maman qui m’a appelée pour me l’apprendre. Il allait être 10 heures du matin, j’écoutais de la musique chez moi. J’ai immédiatement allumé ma radio sur Europe 1. Je n’arrivais pas à y croire, le journaliste était en larmes en annonçant sa mort. J’ai immédiatement rejoint maman qui hurlait de douleur quand je l’ai retrouvée. Elle voulait que je lui trouve du bois et une hache. Elle voulait fendre des bûches comme pendant la Seconde Guerre mondiale quand elle apprenait une mauvaise nouvelle. Elle voulait évacuer sa douleur. Puis on a accepté l’impensable : c’était son heure, Daniel devait partir ainsi. On ne s’est jamais dit si seulement si… » confie la sœur du chanteur, Claire, au sein du livre « Daniel Balavoine« , toujours disponible (voir sur ce lien).

Thierry Cadet