Florent Pagny propose (encore) une compilation

Par Thierry Cadet
Le 3 octobre 2018
3 mins
Florent Pagny propose (encore) une compilation
Crédit photo : visuel du Best of "Toujours et encore"

Quelques mois seulement après « Tout simplement« , un disque dans lequel il chantait la bande originale de sa vie à travers dix classiques de la chanson française, interprétés en piano-voix, Florent PAGNY célèbre ses 30 ans de carrière et ses 15 millions de disques vendus, avec un nouveau Best of prévu pour le 26 octobre prochain : « Toujours et encore« . Une véritable bible pour ses fans, avec tous ses tubes, de « N’importe quoi » à « Savoir aimer« , en passant par « Les murs porteurs » ou « La beauté du doute« ; manque tout de même à l’appel son second tube « Laissez-nous respirer » (Top 8 en 1989), mais aussi « J’te jure » (Top 16 en 1990) ou « Presse qui roule » (Top 24 en 1991). A 56 ans, le chanteur présentera sa compile « Toujours et encore » sous deux formes : une édition simple de 20 titres et une édition Deluxe en comportant le double. Un vinyle est également au programme.

A l’inverse de la chanson minimaliste, Florent PAGNY (fan de Luis MARIANO dans son enfance) incarne le chanteur « à voix », et montre par l’adhésion qu’il suscite combien le public populaire reste friand de ce genre. S’il a commencé à se produire dès l’âge de treize ans sur les podiums, c’est par des petits rôles au cinéma qu’il débute vraiment. En 1988, il attaque par un titre fort sur le thème de la drogue (« N’importe quoi« ) : résultat, 1 million de 45 tours vendus. Après une reprise du célèbre « Comme d’habitude » de Claude FRANÇOIS (voir sur ce lien), il sort un premier album en 1990, intitulé « Merci« .

Il vit alors une aventure sentimentale avec Vanessa PARADIS et n’épargne pas les journalistes (« Presse qui roule« ), qui d’ailleurs le lui rendent bien et ne vont pas l’aider dans les deux-trois années moroses qu’il va subir après la rupture avec la jeune femme. Son sauveur s’appellera Jean-Jacques GOLDMAN, auteur de titres efficaces : « Est-ce que tu me suis ?« , et bien sûr « Si tu veux m’essayer » emprunté à Emilie BONNET, dans l’album de 1994. Dès lors, la machine à remonter les tubes est lancée.

Par Thierry Cadet