Mallaury NATAF ("Le miel et les abeilles") serait dans une situation catastrophique

Par Thierry Cadet
Le 10 décembre 2015
3 mins
Mallaury NATAF ("Le miel et les abeilles") serait dans une situation catastrophique
Crédit photo : Facebook officiel

Ex-vedette du petit écran, entre 1992 et 1997, grâce notamment à la sitcom AB « Le miel et les abeilles« , puis à « Sous le soleil » – sans parler du buzz suscité par sa prestation sans petite culotte dans le « Jacky Show« , Mallaury NATAF avait participé en 2005 à la saison 2 de « La Ferme Célébrités » avant de sombrer dans la dépression. En 2012, Mallaury NATAF annonçait être dans une situa­tion d’extrême détresse. « Je suis SDF depuis mars 2011, lorsque j’ai dû lais­ser mon compa­gnon, victime d’une rupture d’anévrisme, et quit­ter mon appar­te­ment » confiait-elle au « Parisien », comme un appel au secours. Face à la gravité des événements, les services sociaux avait immé­dia­te­ment placé son fils Shiloh, alors âgé de trois ans, en foyer.

Une situation qui n’avait pas manqué d’alerter Jean-Luc AZOULAY, son producteur durant les années 90. « Il y a huit mois, quand nous nous sommes vus pour la dernière fois, Mallaury me disait qu’elle était devenue bouddhiste et qu’elle voulait devenir prof de yoga. Je n’avais pas l’impression alors qu’elle se trouvait en danger » déclarait-il alors. « Nous sommes régulièrement en contact avec Mallaury et cette nouvelle me surprend. S’il lui était arrivé quelque chose de grave, elle aurait prévenu ses copains, moi ou quelqu’un de la bande d’AB. Qu’elle sache que je suis prêt à l’aider« .  

Trois ans après, le contexte se serait encore empiré. Selon nos confrères de « Voici », à 43 ans l’interprète de « Fleur sauvage » aurait retrouvé les trot­toirs des grands boule­vards pari­siens. Son fils Shiloh, qui a désor­mais six ans, est depuis long­temps entre les mains des services sociaux. « Vu les propos inco­hé­rents que Mallaury tenait, nous avons pensé qu’elle était un danger, pour elle et pour les autres » explique la Prési­dente d’une asso­cia­tion qui lui était venue en aide. Mallaury NATAF ne semble pas avoir plus de contacts avec ses deux autres enfants. Aujourd’­hui, on peut la croi­ser priant dans une langue qu’elle seule comprend, pour chas­ser « le mauvais œil« . C’est le visage marqué, qu’elle arpente les rues parisiennes. Tous les deux jours, elle ferait sa lessive dans un bistrot où elle a pris ses habi­tudes, et ferait sécher son linge sur les grilles du métro. 

Thierry Cadet