Le truc "infaillible" de Nino FERRER pour coucher avec une femme inaccessible

Par vincent_degremont
Le 15 juillet 2016
4 mins
Le truc "infaillible" de Nino FERRER pour coucher avec une femme inaccessible
Crédit Photo : MPP

Il risque cependant de vous en coûter un peu cher…

C’est l’été et bientôt les vacances ! Les vêtements raccourcissent, laissant les peaux brunir et les corps appeler le désir… Mais comment réussir à vivre une aventure sans conséquence avec une créature de rêve, quand on en est soi-même pas vraiment une ? Si beaucoup se sont heurtés à cette équation a priori insoluble, ANTOINE nous révèle dans Oh Yeah !, (le premier tome de ses souvenirs paru en 2007) une recette apprise de Nino FERRER à ce sujet.

En plus d’avoir conçu avec son papa ingénieur un moyen de connaître la fréquence de ses passages radios avant l’heure, via « un magnétophone raccordé à un poste de radio, qui enregistrait durant quelques secondes Europe 1, puis quelques secondes Radio Luxembourg, enfin quelques secondes France Inter, puis s’arrêtait trois minutes. Il fallait ainsi moins d’une heure chaque soir, en réécoutant la bande en accéléré, pour déterminer exactement combien de fois les chansons de Nino FERRER étaient passées sur ces trois radios, pratiquement seules à l’époque », le chanteur du Téléfon était également « inventif dans un autre domaine », d’après l’apôtre du bien-vivre, à qui il a révélé « sa méthode infaillible pour séduire dès le premier soir une femme très belle ou peu accessible ».

Malheureusement, on préfère vous prévenir tout de suite, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses ! Voici comment procédait Nino FERRER avec sa « cible » : « il l’invitait à prendre un verre dans le bar le plus à la mode de Paris, puis à dîner chez Maxim’s ; il l’emmenait ensuite chez Castel, puis chez Régine, les clubs les plus côtés à l’époque, il l’invitait enfin à boire un dernier verre dans une chambre au Ritz ou au Meurice, les hôtels les plus luxueux de Paris… Devant ce déferlement de luxe, ces fortunes dépensées pour elle, elle ne pouvait décemment plus refuser ». L’ancien élève de Centrale Paris ne s’est pas contenté de gober ce cours, confrontant ensuite la théorie à la pratique : « un jour que j’avais perçu des revenus SACEM particulièrement consistants, j’avais décidé d’appliquer la méthode à une merveilleuse jeune femme brune prénommée Anne, qui m’avait semblée inapprochable ; je lui avais fait le grand jeu… et ça avait marché ! ».

Qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur, au moins pendant une demi-nuit ? Cependant, l’Elucubrateur nuance en pointant l’invérifiabilité du procédé : « Mais je n’avais évidemment aucun moyen de savoir si c’était le fruit de la méthode Nino, si coûteuse qu’elle n’était pas souvent applicable : peut-être après tout la jolie jeune femme aurait-elle cédé après un dîner dans un petit bistrot ou un verre au café du coin ! ». Ouf, on peut encore garder quelques illusions…

Vincent Dégremont

« La maison près de la fontaine », « Le Sud », « Le Téléphon », « Mao et Moa », « Mirza », « Oh Hé Hein Bon »… Qui d’autre que Melody pour vous repasser les plus belles chansons de Nino FERRER ?