Frédéric ZEITOUN : ses deux premiers clips

Par Thierry Cadet
Le 10 février 2017
3 mins
Frédéric ZEITOUN : ses deux premiers clips
Crédit photo : visuel du nouvel album de Frédéric Zeitoun

Le 29 janvier dernier, au Théâtre du Grand Point Virgule, se jouait la dernière parisienne du spectacle de Frédéric ZEITOUN (et de François D’EPENOUX) « L’histoire enchantée du petit juif à roulettes« . Un spectacle que l’artiste promène sur les routes depuis plusieurs années, et qu’il a joué à la Gaîté Montparnasse, au Petit Hébertot, au Festival d’Avignon, aux Francofolies de la Rochelle et à l’Olympia en première partie d’Enrico MACIAS. Pour autant, l’histoire se prolonge avec la promotion de son album « Le petit juif à roulettes » paru en novembre dernier, et déjà porté par deux extraits clippés : « Comme tout le monde » et « Les vacances chez Franco » composé par CHICO & THE GYPSIES. Celui qui raconte les histoires de chansons sur Melody (rappelons aussi que ce dernier a déjà écrit pour de nombreux artistes, de ZAZ à Hugues AUFRAY), en ajoute douze nouvelles à son palmarès – il avait en 1983, dévoilé aux éditions Chappell et Gérard DAVOUST un premier 45 tours intitulé « Ces matins« .

Cet opus, c’est l’itinéraire d’un enfant pas vraiment gâté au départ qui est raconté. Le disque a été enregistré sous la direction de Jean-Claude GHRENASSIA (le fils d’Enrico MACIAS) et de Bruno BONGARÇON. Charles AZNAVOUR et Georges AUGIER lui ont offert des musiques, Enrico MACIAS et CHICO & THE GYPSIES deux duos.

« Il y a des années, j’ai concouru pour l’ancêtre de la « Star Academy« » confie-t-il à nos confrères de « Marie France ». « On trouvait que mes chansons étaient chouettes, mais on m’a prié de ne pas apparaître avec mon fauteuil à l’écran. On voulait que je sois sur un tabouret à la place pour éviter le « misérabilisme ». Je me rappelle aussi d’une émission, « 40 degrés à l’ombre » où l’on m’avait demandé de passer sur un cheval de manège… Ce n’était pas à la mode de mettre un mec en fauteuil ! Dans ces moments-là, il y a toujours des gens pour vous tendre la main de façon incroyable. Jacques MARTIN m’a dit : « Je vous prends tel que vous êtes », et un jour j’ai rencontré William LEYMERGIE qui m’a dit : « Ce qui m’intéresse, ce sont vos chroniques ». Il y a des gens bien !« .

Thierry Cadet