SHEILA : "Ce qui se dit me blesse profondément. Lui et moi savons"

Par Thierry Cadet
Le 11 juillet 2017
3 mins
SHEILA : "Ce qui se dit me blesse profondément. Lui et moi savons"
Crédit photo : Bestimage

Dans la nuit du 7 au 8 juillet dernier, SHEILA a perdu son fils unique Ludovic, qui a décidé de se donner la mort à l'âge de 42 ans (voir sur ce lien). Si la chanteuse tenait à ne donner aucun retour aux éventuelles sollicitations médiatiques, elle a choisi de prendre la parole sur sa page Facebook, afin de remercier les nombreux messages de soutien qu'elle a reçu de ses fans. "Ce qui se dit sur la toile ou ailleurs me blesse profondément. Lui et moi savons …/… Vos pensées et vos prières m'aident à traverser cette épreuve. Je vous en suis reconnaissante" confie-t-elle.

Ludovic CHANCEL était une personnalité tourmentée. Il y a douze ans, il se confie dans une autobiographie "Fils de", faisait état de sa descente aux enfers, celle d'un fils qui aura toujours recherché l'amour et l'attention de sa mère. Sombrant dans la drogue après de nombreux échecs sentimentaux, il confie dans son livre  s'être prostitué dans le bois de Boulogne, et sur Internet. Et ces aveux n'ont pas arrangé sa relation avec sa mère, au point de finir au tribunal pour des appels malveillants contre SHEILA et son compagnon, le producteur Yves MARTIN. En 2013, cette dernière évoque à son tour au sein de son autobiographie "Danse avec ta vie" sa relation conflictuelle avec son fils. "Mon fils Ludovic est allé raconter que j'étais une femme battue".
 
Mariés depuis 2013 avec le mannequin Sylvie ORTEGA MUNOS, Ludo­vic CHANCEL et sa dulcinée n'étaient jamais l'un sans l'autre. Unis, soudés, les deux jeunes gens s'échan­geaient souvent des décla­ra­tions sur les réseaux sociaux, faisant de leurs amis les témoins de leur bonheur. Noctam­bules, Ludovic et Sylvie assis­taient fréquem­ment aux soirées pari­siennes. Le 4 juillet dernier restera l'ultime, pour les 40 ans du maga­zine "Façade", au VIP room. C'est leur dernière appa­ri­tion en public et en sourires.

Thierry Cadet