Nicola SIRKIS (INDOCHINE) : "J'espère ne jamais faire la Une des "Inrocks""

Par Thierry Cadet
Le 8 novembre 2017
3 mins
Nicola SIRKIS (INDOCHINE) : "J'espère ne jamais faire la Une des "Inrocks""
Crédit photo : Marlyse Press Photo

« 13« , le nouvel album du groupe INDOCHINE sorti en septembre dernier, approche déjà les 200 000 passages en caisse. Le treizième disque d’une carrière exceptionnelle. Nikola SIRKIS et ses acolytes étaient invités sur l’antenne de RFM, pour parler de ce nouveau disque « La vie est belle« . Un disque qu’ils porteront sur scène à bord du « 13 Tour » – qui passera par deux concerts parisiens les 16 et 17 février 2018 à l’AccorHotel Arena (voir sur ce lien). Interrogé sur la Une polémique des « Inrocks » avec Bertrand CANTAT, le moins qu’on puisse dire c’est que Nicola SIRKIS n’a pas sa langue dans sa poche : « Nous n’avons jamais fait la Une des « Inrocks » et j’espère ne jamais la faire ! Pas parce qu’ils ont mis en couverture Bertrand CANTAT. Je trouve que ce journal a torpillé le rock français en général par son snobisme. Ce journal, il représente 30 000 lecteurs. Il faut arrêter… » a lancé l’artiste. « Bertrand CANTAT c’est un autre dossier. C’est compliqué. Ce qu’il s’est passé, c’est une histoire extrêmement privée et très douloureuse. En 1986, on avait fait passé NOIR DESIR en première partie, avec LES INNOCENTS, et tout de suite j’avais remarqué dans ce groupe-là qu’il y avait un truc qui n’allait pas, il n’y avait pas une sorte de convivialité ; Après, ça n’a rien à voir avec la musique« .

Le mois dernier, Marlène SCHIAPPA, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, s’est indignée sur Twitter. « Et au nom de quoi devons-nous supporter la promo de celui qui a assassiné Marie TRINTIGNANT à coups de poings ? Ne rien laisser passer« . Une réaction bientôt suivie par celles de Laurence ROSSIGNOL, ex-ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes (« Honte à ce magazine« ), ou du réalisateur et acteur Mathieu KASSOVITZvachement rock’n’roll votre couv. C’est pas le fdp qui a tué la fille de mon ami avec ses poings ?« ) – voir sur ce lien.

Nicola SIRKIS a avoué que l’histoire était difficile à aborder : « Quand on discute entre musiciens : « Mais c’est normal il est musicien ». D’un autre côté, le problème c’est que… quand un boulanger qui a tué sa femme continue à faire du pain, il ne se fait pas applaudir par ses clients. Donc là il y a problème de décence« .