"Destination Eurovision" : à partir du 13 janvier présentée par...

Par Thierry Cadet
Le 27 décembre 2017
2 mins
"Destination Eurovision" : à partir du 13 janvier présentée par...
Crédit photo : Facebook officiel

Nous vous en parlions déjà au début du mois (voir sur ce lien), en 2018, la chanson qui représentera notre pays à l’Eurovision ne sera pas imposée par France Télévisions. Enfin, pas tout à fait. Dans un premier temps, c’est un jury français, composé d’Isabelle BOULAY, Christophe WILLEM et AMIR, représentant de la France en 2016 avec « J’ai cherché » – ainsi qu’un jury international (Christer BJORKMAN, Nicola CALIGLIORE et Olga SALAMAKHE), qui trancheront lors de deux demi-finales programmées sur France 2, présentées par GAROU. La date de la première demi-finale vient officiellement de tomber, il s’agit du 13 janvier prochain. Lors du premier prime, neuf artistes seront présentés aux jurés et aux téléspectateurs. Chaque artiste sera soumis aux votes des jurés français et internationaux. Seuls les quatre meilleurs obtiendront leur place pour la finale. Une deuxième émission aura lieu sur le même principe. Et ce sont donc quatre autres artistes qui accèderont à la finale. La dernière soirée verra ainsi s’affronter en direct les huit finalistes.

Le public, lui, sera appelé à voter lors de la finale en direct afin de désigner le représentant français, qui tentera de faire mieux que la 12ème place d’ALMA. « C’est pour garder un système qui ressemble le plus possible à celui de l’Eurovision » confie Matthieu GRELIER, directeur des programmes de ITV Studios France, expliquant que le classement des jurés sera chamboulé lors de la finale de « Destination Eurovision » par le vote des téléspectateurs – qui comptera pour 50% des voix, comme lors du véritable concours Eurovision.

Au total, 1 500 chansons ont été reçues, et le choix s’est arrêté sur 18 d’entre elles. Des textes signés ZAZIE, GRAND CORPS MALADE ou encore MAÎTRE GIMS, VITAA ou Dany SYNTHÉ. Le mot d’ordre est la diversité. « On cherche un hymne » poursuit Matthieu GRELIER.