"Noël est là" : seulement 786 téléchargements !

Par Thierry Cadet
Le 10 décembre 2014
3 mins
"Noël est là" : seulement 786 téléchargements !
Crédit photo : capture d'écran

"Noël est là" s'écoule à seulement 786 téléchargements dans l'Hexagone (57ème du Top Singles cette semaine). C'est la douche froide. 786 téléchargements en France pour le single caritatif contre 300 000 exemplaires en Grande-Bretagne (n°1 dans dix-sept pays, il aurait permis de récolter plus d'un million de livres quelques secondes après sa mise en ligne, selon Mercury). Le coup est dur. Que s'est-il passé ? Pas de manque d'exposition pourtant, Carla BRUNI était présente sur bon nombre d'émissions pour promouvoir ce projet de lutte contre Ebola, et notamment au "Grand Journal" de Canal+ ; peut-être le fait que le téléchargement légal ne soit pas encore inscrit dans notre culture comme il l'est outre-Manche ? Pas si sûr non plus : GAROU débarque cette semaine n°3 du Top avec "Petit garçon" (et 5 378 downloads) au profit du Téléthon (voir le clip ici)… Alors qu'est-ce qui coince ? Les français ne seraient-ils pas sensibles au filovirus (à peine 200 000 visionnages du clip officiel sur YouTube), ou le collectif BAND AID 3.0 de Carla BRUNI serait-il trop bobo pour rassembler (ce que nous évoquions déjà sur ce lien) ?

Quoiqu'il en soit, le projet écrit par l'interprète de "QueIqu'un m'a dit", sous la houlette de Bob GELDOF, ne rapportera malheureusement quasiment rien. A moins que les ventes ne décollent la semaine prochaine. J'ai adapté le texte de Bob parce-que Bob me l'a demandé. On a quand même pensé que c'était mieux si la version française était en français. C'était pas simple parce qu'en France il n'y a pas de tradition de chansons de Noël, ce qu'il y a énormément aux Etats-Unis, énormément en Angleterre, vraiment énormément. Donc en dehors du très beau texte de Bob, j'ai essayé de trouver comment le dire mais de manière plus latine en quelque sorte, dans un pays où on ne faisait pas ces chansons de Noël déclarait Carla BRUNI à notre confrère Antoine DE CAUNES.

Thierry Cadet