Michel JONASZ

Né le 21 Janvier 1947 à Drancy, le jeune Michel JONASZ, d’origine hongroise, se passionne très jeune pour la musique. C’est en 1966, à l’âge de 19 ans et après des débuts en tant que pianiste, qu’il lance son premier groupe de rock, intitulé King Set. Au côté de son ami Alain Goldstein, il signe son premier succès, “Apesanteur” en 1967 puis “Jezebelen” l’année suivante.

L’artiste lance sa carrière solo en 1968, sous le nom de scène de Michel Kingset puis sous son propre nom, et atteint la notoriété en écrivant 3 albums pour la chanteuse Françoise HARDY, dont “J'écoute de la musique saoule”, son 17ème album, qui sera acclamé par le grand public. Sa carrière personnelle décolle en 1974, avec la sortie de ses tubes “Dites-moi” et "Super Nana”.

S’il est connu pour être un auteur-compositeur-interprète de génie, Michel Jonasz est un artiste pluridisciplinaire accompli car il est également acteur de cinéma et de télévision, ainsi que  metteur en scène pour le théâtre.  

Engagé politiquement, il signe, au même titre que Benjamin BIOLAY qui a fêté hier ses 48 ans,  “L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète” du journal “Le Monde”, en Septembre 2018.

Toute l’équipe de Melody lui adresse ses meilleurs vœux de réussite pour l’année 2021 !

De l’eau a coulé sous les ponts depuis la dernière production de Michel JONASZ il y a 8 ans maintenant. Et d’eau, il en est question avec La Méouge, le Rhône, la Durance, œuvre qui place la Nature au centre des préoccupations de l’artiste au groove si caractéristique.

Une incartade mélancolique avant de retrouver le groove naturel 

Avant de commencer les choses sérieuses, Michel JONASZ se permet une courte incartade mélancolique avec On était bien tous les deux, ballade que l’on pourrait rapprocher de certaines compositions de Monsieur Eddy MITCHELL. Sur le même canal, Traverser la mer à la nage se veut pour sa part une véritable déclaration de fidélité à l’être aimé et ce depuis de nombreuses années. Un ravissant moment.

Mais très vite, le groove naturel du personnage revient au galop dans ce Baby c’est la crise, véritable reflet de notre société. Certes l’époque est à la complainte mais une chose perdurera toujours…c’est l’Amour. Et c’est bien là l’essentiel.

Sombre est la nuit nous fait découvrir pour sa part un talent caché du sieur Michel JONASZ à savoir sa capacité à faire dans la mélopée arabisante. Et avouons-le de suite, elle est des plus réussies : avec ces ouds fleurant bon l’Orient, nous voilà instantanément propulsés dans un conte des 1001 nuits. Certainement la pièce maîtresse de l’opus.

Un album qui incite à profiter des petits bonheurs de la vie

Retour des évocations aquatiques avec ce titre éponyme à l’atmosphère planante et empreinte de spiritualité. Dans un slam habité, l’artiste se demande « pourquoi vouloir saisir l’insaisissable », pourquoi ce besoin de tout connaître au point d’en oublier de se laisser surprendre par la beauté de la Nature. Il est temps de relativiser.

Ainsi dans une certaine suite logique, Le bonheur frappe à la porte incite de ce fait à voir un peu moins la vie en noir et à profiter des petits bonheurs que celle-ci peut nous offrir. Ou quand la parole de Michel JONASZ devient progressivement celle d’un Sage.

A peine le temps de frémir face à l’oubli via La maison de retraite que le maestro préfère se rassurer au bord de la quiétude d’un rivage marin. Océan (cet album avançant décidément au fil de l’eau) souligne en effet la passion de l’artiste pour cette vaste étendue devant laquelle il s’incline. Seul regret à avoir, une fin d’album musicalement un peu poussive.

Michel Jonasz en a encore sous la semelle

Fort heureusement, ces Nuits tropicales façon bossa viennent réchauffer nos oreilles par un subtil hommage au voyage. Le tout dans un jazz cuivré si charismatique. Rien que pour ce type de titres l’on est heureux d’observer que Michel JONASZ en a encore sous la semelle. Que ce soit au niveau du groove (pas un hasard si la tournée se nomme ainsi), des valeurs affirmées ou même de l’interprétation, on sent que les diverses activités non musicales ont nourri l’esprit innovant du chanteur.

Ce constat atteint d’ailleurs son paroxysme avec La planète bleue résonnant comme une ultime note d’espoir face aux multiples désastres et notamment écologiques. « Accueillir l’étranger et l’enfant perdu » c’est aussi ça la richesse du monde qui nous entoure. Et c’est ce que veut nous faire retenir Michel JONASZ, bien aidé par les fûts de Manu Katché dans un final en apothéose.

Dans cet opus, Michel JONASZ navigue ainsi entre deux eaux, le souvenir d’un côté et l’optimisme de l’autre. En résulte une embarcation des plus solides qui nous emporte avec plaisir dans cette pérégrination musicale. Alors, que vous ayez ou non le pied marin, n’hésitez pas à voguer sur La Méouge, le Rhône, la Durance !

                                                                                                                                                                                             Par Alexandre Melody

"La boîte de jazz", "Joueurs de blues", "Les vacances au bord de la mer", "Super Nana", "Lucille", "Je voulais te dire que je t'attends" (repris en 2004 par Jonatan CERRADA), "Dites-moi", "La fabuleuse histoire de Mister Swing", autant de tubes de Michel JONASZ entrés dans les mémoires collectives depuis près de cinquante ans. Le chanteur revient avec le single "Traverser la mer à la nage", le premier extrait de son prochain album "La Méouge, le Rhône, la Durance", le premier en huit ans, attendu pour le 25 octobre. A noter également, un nouveau spectacle "Groove !", à partir de novembre prochain.

Ces nouvelles chansons ont été produites par Jean-Yves D'ANGELO et par Manu KATCHÉ. Ces dernières années loin des studios d'enregistrement, l'interprète de "Groove Baby Groove" les a consacrées à d'autres arts, le théâtre notamment, dans des seul-en-scène qu'il a lui-même écrits : "Abraham" et "La vie est une tarte aux pommes". Enfin, il est apparu dans plusieurs longs-métrages, comme "Il a déjà tes yeux" ou "Baby Phone".

Michel JONASZ est né le 21 janvier 1947, à Drancy. Dès son plus jeune âge il sait que le monde artistique sera sa vie, et prend la décision de quitter l'école dès l'âge de 15 ans, mais hésite entre la peinture, le théâtre, et la musique. Ses débuts, Michel JONASZ les fait dans le groupe de VIGON, LES LEMONS. En 1966, le chanteur décide de fonder le groupe KING SET avec son ami Alain GOLDSTEIN à la guitare; la voix de Michel JONASZ ne passe pas inaperçu grâce aux titre "Apesanteur" sorti en 1967 et la reprise de "Jezebel" en 1968, et c’est précisément cette année-là qu'il décide de se lancer en solo, même si les débuts seront timides sous le pseudo de Michel KINGSET. Finalement, en 1974, tout explose avec deux tubes : "Dites-moi" et "Super Nana". On connaît la suite.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il y a trois ans, Liane FOLY (après une parenthèse de one-woman-show et de théâtre) faisait son come-back en chanson avec "Crooneuse", un nouvel album (voir sur ce lien). Ce disque de reprises (avec notamment une relecture de "La boîte de jazz" de JONASZ) était annoncé comme un retour à ses premiers amours jazzy, arrangé et réalisé par Franck EULRY... Le premier opus de covers pour Liane FOLY en vingt-huit ans de carrière certes; cette dernière (qui prochainement participera à la saison 10 de "Danse avec les stars" sur TF1) ne s'était prêtée au jeu de la reprise qu'une seule fois seulement, en 1999 avec "La vie ne m'apprend rien" de Daniel BALAVOINE. Il faut dire aussi que son dernier opus de compositions inédites "Le goût du désir", réalisé par Art MENGO, n'avait pas soulevé les foules.

Par Thierry Cadet

Le 9 octobre 1978, Jacques BREL nous quittait à l'âge de 49 ans. Les 40 ans de sa disparition sont donc passés quelque peu inaperçus, seul l'album hommage posthume de MAURANE à l'interprète de "Ne me quitte pas" est sorti pour l'occasion (voir sur ce lien). Mais c'était sans compter sur le soutien de la Fondation Brel créée par sa fille, puisque l'album de reprises "Ces gens-là", sortira le 5 avril prochain chez Decca Records (Universal). "90 ans après sa naissance, treize artistes venus d'horizons différents célèbrent le grand Jacques BREL, à travers des interprétations de ses plus grands succès" dévoile le communiqué de presse. "Un projet destiné à un public multi-générationnel, à dimension internationale".

Carla BRUNI ("Quand on a que l'amour"), Thomas DUTRONC ("Vesoul"), Marianne FAITHFULL ("Port Of Amsterdam"), ZAZ ("Bruxelles"), Claudio CAPÉO ("Ces gens-là"), Bernard LAVILLIERS ("La chanson de Jacky"), Gauvain SERS ("La valse à mille temps"), Oxmo PUCCINO ("Il nous faut regarder"), Melody GARDOT ("La chanson des vieux amants"), Michel JONASZ ("Les vieux"), Madeleine PEYROUX ("Voir un ami pleurer"), SLIMANE ("Ne me quitte pas") et Liv DEL ESTAL ("L'ivrogne") reprendront ainsi ses plus grands titres ; le réalisateur Larry KLEIN, récompensé quatre fois aux Grammy Awards, aux manettes. La pochette est une référence à celle du disque "Ces gens-là" de Jacques BREL, paru en 1966.

Par Thierry Cadet

Les Funambules est un collectif d’artistes de tous bords rassemblés pour parler des homosexuels autrement. Loin des débats politiques et des clichés, ils ont choisi la musique pour témoigner de leur réalité : des chansons qui expriment les obstacles, les espoirs, et surtout l’amour dans leurs vies. Auteurs, interprètes, musiciens, arrangeurs, graphistes, photographes ont prêté leurs talents bénévolement : Annie CORDY, DAVE, Pierre RICHARD, Jean-Claude DREYFUS, Amanda LEAR, Virginie LEMOINE, Joy ESTHER… Ils ont prêté leur voix et leur popularité auprès du grand public à ce beau projet.

A partir de ce lundi, jusqu'au 17 juin prochain, chaque soir des parrains et des marraines exceptionnels viendront soutenir le collectif sur la scène de l'Alhambra, à Paris. BLOND AND BLOND AND BLOND ce jour, puis Shirley SOUAGNON le 12 juin, Anne ROUMANOFF le 13 juin, Michel JONASZ le 14 juin, OLDELAF le 15 juin, SHEILA le 16 juin, et L.E.J le 17 juin.

Tous les bénéfices vont à des associations de lutte contre l’homophobie. 10 000€ ont déjà été donnés par Les Funambules aux associations Le Refuge et SOS Homophobie, grâce aux bénéfices générés par les ventes d’albums et les concerts.

Par Thierry Cadet

Nous vous l'avions annoncé dès le mois d'avril dernier : après une parenthèse de one-woman-show et de théâtre, Liane FOLY ferait son come-back avec "Crooneuse", un nouvel album (voir sur ce lien). Ce disque de reprises (en bacs le 18 mars prochain) est annoncé comme un retour à ses premiers amours jazzy, arrangé et réalisé par Franck EULRY... Le premier opus de covers pour Liane FOLY en vingt-huit ans de carrière certes ; cette dernière ne s'était prêtée au jeu de la reprise qu'une seule fois seulement, en 1999 avec "La vie ne m'apprend rien" de Daniel BALAVOINE. Il faut dire aussi que son dernier opus de compositions inédites "Le goût du désir", réalisé par Art MENGO il y a huit ans, n'avait pas soulevé les foules.

Le talent et l’énergie sont intacts et se sont juste teintés d’un léger voile de mélancolie, que Liane FOLY qualifie pudiquement de sérénité. Elle a donc choisi de reprendre onze titres qu’elle aime tout particulièrement, dans un répertoire éclectique qui va du rock à la variété, mais en les interprétant avec une teinte volontairement jazz, en swing et avec élégance, le tout servi par un big band. Chaque morceau reflète un style, une émotion différente, mais tous ont la même force évocatrice. Françoise HARDY ("J'écoute de la musique saoule"), Julien CLERC ("Fais-moi une place"), Henri SALVADOR ("Jardin d'hiver"), Jean-Louis AUBERT ("Voilà c'est fini"), Leo FERRÉ ("C'est extra"), Eddy MITCHELL ("Le cimetière des éléphants"), Johnny HALLYDAY ("Toute la musique que j'aime"), mais aussi quelques savoureuses incongruités comme "J’aime regarder les filles" de Patrick COUTIN ou "Slave To The Rhythm" de Grace JONES. Par ailleurs, Michel JONASZ lui offre l’immense plaisir de l’accompagner sur "La boîte de jazz".

Thierry Cadet