Arnold TURBOUST : découvrez son nouveau clip

Par Thierry Cadet
Le 20 septembre 2016
3 mins
Arnold TURBOUST : découvrez son nouveau clip
Crédit photo : visuel du nouvel album d'Arnold Turboust

Il a fait le son DAHO. Arnold TURBOUST, compositeur et arrangeur de « Tombé pour la France » ou « Epaule Tatoo » pour ce dernier, nous promettait un album plus électronique. Il revient pour autant avec une jolie ballade intitulée « Souffler n’est pas jouer » au clip réalisé par Jean BOCHEUX. Une pop chic, premier extrait de son cinquième et nouvel album à paraître le 14 octobre prochain. Une galette qui s’ouvre par le très personnel « Prix de mon silence« , on ne peut s’empêcher de penser au temps qui sépare chacun de ses disques. Ce qui n’empêche pas pour autant l’artiste, en dépit d’une certaine absence médiatique, d’avoir un public toujours fidèle.

Parmi les titres les plus forts de l’opus, notons « Ma danseuse » et son addictive mélodie portée par de somptueux arrangements, le cartoon et catchy « Bubble Gum« , « Effeminé » – au sein duquel l’ex-minet évoque ses années de frime dans un « Estaminet minable » avant de conclure par « A quoi ça sert tout ça ? A quoi ça tient ? A rien, à presque rien« , ou l’entêtant « En King Size« . Notons aussi une libre adaptation très solaire du « Soleil et la lune » de Charles TRÉNET, un tube du fou chantant datant de 1939 – ainsi qu’une dynamique instru de « Souffler n’est pas jouer » pour clôturer l’album.

Du grand TURBOUST, fidèle à lui même, aux textes énigmatiques et poétiques, juste ce qu’il faut de flou pour que chacun se les approprie. Un disque pop qui s’écoute de préférence mentholé, et qui vient aisément s’ajouter à l’édifice de sa riche discographie. « Ça finit par faire de l’effet, le fait d’être fêlé parfois« …

« Il y a chez Arnold TURBOUST quelque chose de la fluidité de TRÉNET, du détachement de GAINSBOURG, une sorte d’indulgence tendre pour autrui, exigeante pour lui-même ; un humour sans cynisme et une diversité musicale des plus plaisants » déclarait Françoise SAGAN il y a quelques années.

Arnold TURBOUST commence sa carrière avec sa participation aux claviers sur le premier album de MARQUIS DE SADE (actuellement sur le coffret du « Golf-Drouot »), puis c’est la création de son groupe nantais, PRIVATE JOKES. En 1986, une chanson pop propre à l’innocence de nos 80’s le révèle au grand public. « Adélaïde » restera classée quinze semaines au Top 50, pointant 23ème en septembre 1986.

Thierry Cadet