"Balavoine(s)" : découvrez le nouvel extrait !

Par Thierry Cadet
Le 7 mars 2016
3 mins
"Balavoine(s)" : découvrez le nouvel extrait !
Crédit photo : visuel du nouveau single de "Balavoine(s)"

Après ZAZ et ZAHO, l’une avec « Tous les cris, les SOS » (Top 16) et l’autre avec « Sauver l’amour » (Top 137), c’est un troisième et nouvel extrait qui a été choisi pour poursuivre l’exploitation de l’album tribute consacré à Daniel BALAVOINE. « Balavoine(s) » a décidé de confier cette tâche à Emmanuel MOIRE et à sa relecture du tube datant de 1978 : « Le chanteur« . Au total, dix-huit artistes se partagent dix-sept morceaux. Une partie des bénéfices du disque sera reversée à la Fondation Daniel Balavoine. « Tous ces chanteurs vont permettre à des jeunes maliens d’accéder à l’éducation. En cette période, c’est d’autant plus émouvant » a confié la présidente Claire BALAVOINE, la sœur du chanteur.

Le dernier album de Daniel BALAVOINE, « Sauver l’amour« , porté par « L’Aziza » (n°1 au Top 50 quelques semaines après sa disparition) s’écoulera à 1 200 000 exemplaires et recevra en 1986 un honneur posthume : la Victoire de la Musique de l' »Album de l’année ». Daniel BALAVOINE s’en ira à l’aube de ses 34 ans, et n’assistera jamais à la naissance de sa fille Joana (se lançant à son tour dans la musique), qui verra le jour le 1er juin 1986. « C’est maman qui m’a appelée pour me l’apprendre. Il allait être 10 heures du matin, j’écoutais de la musique chez moi. J’ai immédiatement allumé ma radio sur Europe 1. Je n’arrivais pas à y croire, le journaliste était en larmes en annonçant sa mort. J’ai immédiatement rejoint maman qui hurlait de douleur quand je l’ai retrouvée. Elle voulait que je lui trouve du bois et une hache. Elle voulait fendre des bûches comme pendant la Seconde Guerre mondiale quand elle apprenait une mauvaise nouvelle. Elle voulait évacuer sa douleur. Puis on a accepté l’impensable : c’était son heure, Daniel devait partir ainsi. On ne s’est jamais dit si seulement si… » confie la sœur du chanteur, Claire, au sein du livre « Daniel Balavoine« , toujours disponible (voir sur ce lien).

Thierry Cadet