Corinne Hermès est de retour avec un album de reprises
Elle est la « Révélation féminine de l’année » des Victoires de la Musique en 1990, coiffant au poteau MELODY et la regrettée Linda WILLIAM’; avant cela, c’est en 1983 qu’elle remportait le Grand Prix Eurovision de la Chanson avec « Si la vie est cadeau« , faisant triompher le Luxembourg. Elle fait d’ailleurs partie des trois artistes à cumuler les deux récompenses, avec France GALL (2 Victoires de la Musique) et Céline DION (3 Victoires de la Musique). Corinne HERMÈS est de retour avec un nouvel album « Intemporelle« , le successeur de « Vraie » sorti en 2006 (entre temps elle est venue prêter main forte à Herbert LÉONARD sur deux duos, et a dégainé un Best of).
Un disque de reprises de chansons françaises « vous savez celles que l’on oubliera jamais, ainsi que de grands standards internationaux » confie-t-elle sur son site officiel, entre sensibilité, émotion et puissance. L’artiste, mature (elle est aussi à la réalisation et à la direction artistique), s’approprie ce magnifique répertoire allant de « Message personnel » à « Just A Gigolo« , en passant par « Les moulins de mon coeur« , « Ne me quitte pas« , « New York, New York« , « Dis, quand reviendras-tu ? » ou « Amoureuse« . Un premier extrait, « Apartment« , avait déjà été dévoilé il y a quelques années (voir sur ce lien).
LE SAVIEZ-VOUS ?
Il y a trois ans, Corinne HERMÈS remixait « Dessine-moi » (Top 15 en 1989) lui donnant ainsi une seconde jeunesse (voir sur ce lien). « Dessine moi !! vous vous souvenez ? 1989 – top 50 -Victoire de la musique …. Je suis heureuse de vous présenter un extrait de la nouvelle version Electro – dance.. Un remix réalisé par le talentueux Arnaud PICARD« . Et d’expliquer : « En 1989, personne ne voulait de « Dessine-moi« , et je ne sais par quel hasard la chanson s’est retrouvée sur le bureau de Gérard LOUVIN qui a dit « C’est un tube ! ». C’est lui qui lancé la machine. Puis je réalise un album avec Haim SABAN qui n’est jamais sorti malgré ses deux extraits. Je n’ai jamais su pourquoi, et je crois que je ne le saurai jamais ».
Par Thierry Cadet