David BOWIE laisse-t-il lui aussi un clip testament ?

Par Thierry Cadet
Le 11 janvier 2016
3 mins
David BOWIE laisse-t-il lui aussi un clip testament ?
Crédit photo : capture d'écran

Une dernière danse en guise d'adieu à un public qui le suivait depuis près d'un demi-siècle ? A l'instar de Michel DELPECH qui laissera comme ultime clip celui de la chanson "La fin du chemin" (voir sur ce lien), David BOWIE qui se savait condamné depuis plus de dix-huit mois, aurait selon son producteur Tony VISCONTI, parfaitement orchestré son départ. "Même si je savais que sa santé déclinait, je n'y était pas préparé. C'était un homme extraordinaire, plein d'amour. Il sera pour toujours avec nous. Pour l'heure, il est temps de pleurer" confie ce dernier.

Sa dernière carte abattue sera donc celle de la troublante vidéo "Lazarus" (single issu de l'album "Blackstar" paru vendredi dernier), dévoilée trois jours seulement avant sa disparition. "Il a toujours fait ce qu'il a voulu faire. Sa mort n'aura pas été différente de sa vie – une oeuvre d'art. Il a fait "Blackstar" pour nous, comme un cadeau d'adieu. Il voulait le faire de cette façon, de la meilleure des façons". L'interprète de "Life On Mars" y apparaît en effet mis en scène sur son lit d'hôpital débutant la chanson, qui explore le thème de la mortalité, par cette phrase : "Levez les yeux, je suis au paradis" ("Look up here, I'm in heaven").

Le prédécesseur de "Lazarus" (ici repris par DEXTER/Michael C. HALL) était le vertigineux clip de "Blackstar", plus de 10 minutes réalisées par le suédois Johan RENCK, et dans lequel on retrouve un BOWIE mystique, masqué, en forme de prophète new-age d’une étoile noire… Inquiétant et fascinant. "Une longue jam-session de jazz mélangée à des sections rythmiques puissantes dignes des groupes allemands des années 70 comme CAN ou KRAFTWERK" selon le magazine britannique "The Times".  

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Isabelle ADJANI a chanté BOWIE durant les années 80. Un 45 tours "Beau comme Bowie", signé Serge GAINSBOURG, qui paraîtra en 1983 (voir sur ce lien).

Thierry Cadet