Eddy Mitchell : "Entendre des mouflets chanter en anglais dans "The Voice", je m’en fous"

Par damien_louvetys
Le 14 juin 2018
3 mins
Eddy Mitchell : "Entendre des mouflets chanter en anglais dans "The Voice", je m’en fous"
Crédit photo : Marlyse Press Photo

L’actuel n°2 des meilleures ventes d’albums en France avec le second volume de son projet « La même tribu » (récemment invité par CALOGERO à le rejoindre sur la scène de l’AccorHotel Arena pour un duo sur « Pas de boogie woogie« ), a donné son avis sur l’émission de TF1 « The Voice« , au micro de France Inter, taclant les candidats en les comparant à des « mouflets qui chantent en anglais« . « Aujourd’hui, il n’y a plus de grandes voix. Il y a des choses intéressantes, il y a des chanteurs, il y a des chansons… Mais des grandes voix, non. Je vais pas être très poli, mais je crois qu’on leur a mis de la merde dans les oreilles. Parce que ça ne s’appelle pas autrement. Ils vont vers la facilité : le smartphone, on écoute de la musique sur un smartphone, moi je ne comprends pas. C’est pas possible. De la musique, ça s’écoute sur une bonne chaîne avec des bons baffles, une bonne platine et voilà« .

Eddy MITCHELL rejoint donc l’avis de Françoise HARDY sur l’un des programmes phares de la première chaîne française (voir sur ce lien). A 75 ans, le rockeur a donné une suite à l’album « La même tribu« , sorti l’an dernier. CALOGERO, mais aussi Pascal OBISPO, Maxime LE FORESTIER, Michel JONASZ, ARNO, Thomas DUTRONC, William SHELLER, Laurent GERRA, Laurent VOULZY, Véronique SANSON, Juliette ARMANET, FÉFÉ, Grégory PORTER, Héléna NOGUERRA, Cécile DE FRANCE y donnent de la voix auprès de l’ex-CHAUSSETTES NOIRES

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Toujours sans langue de bois, Eddy MITCHELL confiait il y a deux ans à nos confrères du « Parisien » : « J’ai dit que c’était une opération commerciale. C’est vrai, tant mieux. Ça rapporte aux Restos du Cœur. C’est le spectacle que je n’aime pas, mélanger des chanteurs, des footballeurs ou je ne sais quoi avec des déguisements de patronage genre Monsieur le curé présente… sans moi. C’est de l’humour pitoyable » (voir sur ce lien). Un spectacle pour lequel il avait pourtant essuyé les plâtres dès 1989, au Zénith de Paris, avec seulement Véronique SANSON, Jean-Jacques GOLDMAN, Michel SARDOU et Johnny HALLYDAY. Une autre époque.

Par Damien Louvetys