Le Festival de l'orchidée a eu un gros succès au Palais de l'Europe à Menton
Phalaenopsis, vanda et autres miltonia, se sont arrachées, ce lundi, au Palais de l’Europe. La vente des pieds d’orchidées qui enchantaient le site pendant la Fête du citron a eu un franc succès.
Hier, dans la file d’attente de la vente d’orchidées, d’après Fête du citron, on avait le temps d’échanger! Avant l’ouverture, à 14 heures, ils étaient déjà une cinquantaine à faire le pied de grue devant le Palais de l’Europe. Une fois les portes ouvertes, la foule a convergé vers le premier étage où plusieurs centaines de pots bigarrés l’attendait. Quinze, vingt, soixante-quinze ou deux cents euros, selon la composition, tout devait disparaître…
« Ce n’est pas beaucoup plus intéressant qu’en jardinerie », souffle un visiteur à sa compagne. Il craquera quand même pour un pot qui le suivra jusqu’à Valence. « En fait, j’avais mal lu.
Je pensais qu’il s’agissait des caisses de fleurs qui ornaient les parterres dans les jardins Biovès, à 6 euros… Mais ce n’est pas aujourd’hui. » Il croise les doigts pour que la plante tienne le coup.
« Moi, je fais en sorte qu’elles aient beaucoup de lumière le jour et un peu froid la nuit », confie André. Avant de lever un index: « Mais attention, pas de soleil direct et un trempage une fois par semaine. »
On peut lui faire confiance, il est membre de l’association des orchidophiles et des épiphytophiles de France (AOEF) qui a organisé le Festival de l’orchidée. Et qui a géré la vente, ce lundi. À prix cassés, quoi qu’on en dise…
« L’expert, c’est mon mari », laisse tomber Marie-Claude dans un sorire. À côté d’elle, Thierry a les yeux qui brillent. Une plante mauve sous le bras. « J’ai des orchidées qui fleurissent presque sans discontinuer depuis quatre ans! » S’il a un secret? « Je ne vais plus à la messe depuis longtemps et mon rituel du dimanche matin, chez nous à Montpellier, c’est le trempage de mes pots! » Il rit. Quelques visages se tournent discrètement vers lui. Il enchaîne: « Cinq minutes avec une goutte de vinaigre de table dans l’eau pour casser le calcaire. Elles ont horreur de ça! » En voilà, une bonne info!
« Là, tu as la classique, ici la vanda… » Une Mentonnaise circule entre les allées, son smartphone à la main. Elle est en visio. Elle joue les « personal shopper » d’une amie amoureuse de spécimens rares. Elle n’est pas la seule à filmer, à photographier… Puis à acheter. D’ailleurs, les tables se vident. Les bénévoles de l’AOEF reprennent leur souffle. A 17 heures, tout était plié. Jusqu’à l’année prochaine !
Source : NiceMatin