Francky VINCENT : "Il faut appeler un chat, un chat, mais aussi une chatte, une chatte"

Par Thierry Cadet
Le 9 juillet 2015
2 mins
Francky VINCENT : "Il faut appeler un chat, un chat, mais aussi une chatte, une chatte"
Crédit photo : visuel du livre "Ma fesse cachée"

Quatre-cent-seize pages de bonheur pour les fans de Francky VINCENT ! "Ma fesse cachée" (le Sex'Seller de l'année), la biographie du chanteur guadeloupéen, est disponibles aux Editions Vents Salés. Comme il le souligne dans son récit, l'interprète de "Fruit de la passion" tient à appeler "un chat, un chat, mais aussi une chatte, une chatte". Il règle par ailleurs durement ses comptes avec son île natale. Les défauts de la culture locale, la jalousie, la méchanceté gratuite, l’intolérance, sont étrillées sans pitié. Ses voisins de l’époque en prennent en particulier pour leur grade, traités d’"enfoirés", de "stupides", d’"abrutis", et de "grosse m**** au niveau mentalité". On n’échappe pas aux premiers émois érotiques du jeune Francky, racontant avec détails sa première fois avec une certaine M.C., "jeune femme archiconsentante" qui "avait tout organisé pour qu’on mette papa dans maman". La classe.

"Quand je ne serai plus de ce monde hypocrite, je veux qu’on m’enterre à Paris, au cimetière du Père-Lachaise. Des artistes célèbres y reposent en paix. C’est gratifiant, après une longue carrière d’artiste populaire, de savoir qu’il y a toujours des fans, des vrais, qui fleurissent la tombe de leur idole. Je ne veux surtout pas que l’on m’enterre en Guadeloupe, d’une part parce que mes enfants vivent en France, d’autre part parce que ma tombe serait négligée, ignorée par ceux qui soi-disant m’appréciaient, et serait profanée par ceux qui me détestent. Ces derniers s’amuseraient à y jeter leur mauvais sort, et à pisser dessus" écrit-il.

Thierry Cadet