François Corbier : après l'album, un livre posthume "Marraine et tonton et autres histoires II"

Par Thierry Cadet
Le 11 octobre 2019
3 mins
François Corbier : après l'album, un livre posthume "Marraine et tonton et autres histoires II"
Crédit photo : David Desreumaux

François CORBIER nous a quittés, à l’âge de 73 ans, des suites d’un cancer. C’était il y a un peu plus d’un an (quelques mois seulement avant la disparition de son amie Ariane CARLETTI). Si un album posthume, « Jours de blues« , est sorti en début d’année (voir sur ce lien), voici qu’à présent un recueil de nouvelles est proposé par sa femme Diane ROUX et par son fils Wilfried ROUX, afin de perpétuer sa mémoire. « Il est tout beau, il est tout bleu (et orange), avec un chouette dessin de LINDINGRE en couverture, une belle préface de Matthias VINCENOT et 45 textes plein d’humour et de tendresse… Il s’appelle Marraine et Tonton » écrit Wilfried sur sa page Facebook.

D’abord chansonnier, avant d’être happé par la télévision dès 1982 (« Récré A2« ), l’artiste aura fini par revenir à ses premiers amours, s’éloignant de la chanson pour enfants. Une demi-douzaine d’opus ont vu le jour, depuis le live de « Zygomaticorama » en 1981, sur lequel il chantait déjà ses chansons flash (chansons courtes).

De son patronyme Alain ROUX, né le 17 octobre 1944 à Paris, il tente d’abord avec son frère l’aventure du cabaret et monte un éphémère numéro de duettistes sous le nom de GOUATE & MALLAT en 1962. Deux ans plus tard, il rencontre Georges BRASSENS à Bobino, qui l’encourage à chanter. En 1968, François CORBIER publie son premier disque, produit par son ami Alain BARRIÈRE ; il effectue alors une grande tournée dans les usines en grève avec entre autres Georges MOUSTAKI et Maxime LE FORESTIER. En 1970, l’artiste fait une rencontre déterminante avec Jean-Louis FOULQUIER dans un cabaret de Montmartre. De chanteur, il devient chansonnier, se produisant jusqu’en 1987 au sein de divers cabarets reconnus ; avant de devenir une vedette du petit écran, avec DOROTHÉE et ses acolytes (voir sur ce lien).

Par Thierry Cadet