Jean-Louis AUBERT s'exprime sur les INSUS et l'absence de Corine

Les INSUS, on s’en souvient, avaient en 2016, effectué un retour fracassant sur la scène hexagonale, retour qui avait été suivi par un public faisant régulièrement salle comble durant les diverses étapes de la tournée.

Quatre ans après, Jean-Louis AUBERT revient sur cette belle épopée mais aussi sur l’unique point noir de cette reformation qui fut l’absence remarquée de la bassiste Corine Marienneau.

Le leader de TÉLÉPHONE reconnaît : « Je pense que pour une femme à cette époque-là, c’était vraiment emblématique d’être avec un groupe de garçons comme ça, c’était vraiment chouette et un signe d’égalité et de libération. Mais ça n’a pas dû être facile tous les jours pour Corine, effectivement ».

De son propre aveu, Jean-Louis AUBERT sait que des tensions sont toujours apparemment vives entre la bassiste et le reste du groupe mais celui-ci nuance néanmoins :  « C’est resté un truc compliqué, mais est-ce que, à l’intérieur d’elle-même, il n’y a pas quelque chose de compliqué aussi ? Je pense que oui. À l’intérieur de nous tous peut-être… » 

Enfin pourquoi les INSUS plutôt que TÉLÉPHONE ? La réponse est simple : « On a senti qu’il y allait avoir des problèmes juridiques alors l’avocat nous a conseillé de continuer avec ce nom. (…) Il y a quand même eu des problèmes juridiques (…) Disons que Corine a été extrêmement bien, à mes yeux, dédommagée, mais… c’est pas ça qui rend heureux ».

Jean-Louis AUBERT conclut cet entretien par une note nostalgique : « Ce qui nous aurait tous rendus heureux, c’est un sourire et des bras ouverts mais ça n’a pas été le cas » et concède sans le dire que sans cette querelle d’egos, le groupe originel aurait pu se réunir.

Alors, la hache de guerre sera-t-elle un jour enterrée entre Corinne Marienneau et le reste du groupe ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui.

Alexandre Melody