Lio : "J'ai démarré star à l'Olympia, pour faire aujourd'hui les soirées des comités des fêtes"

Par Thierry Cadet
Le 9 octobre 2019
2 mins
Lio : "J'ai démarré star à l'Olympia, pour faire aujourd'hui les soirées des comités des fêtes"
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Nous n’avions plus de nouvelles de LIO depuis sa participation à la saison 9 de « Danse avec les stars » sur TF1, une émission qu’elle avait finalement quittée en quatrième semaine, pour partir vivre au Portugal et se ressourcer. Rappelons que sortait dans la foulée un album entièrement chanté en portugais (des reprises de l’artiste brésilien Dorival CAYMMI) « Lio canta Caymmi« , porté par le single « É doce morrer no mar » (au featuring de Jacques DUVALL), qui n’a malheureusement pas rencontré le succès escompté. « Le Portugal, c’est ma langue maternelle, ce sont mes odeurs… J’ai été envahie par un grand chagrin, je voulais retrouver la joie, je suis partie vivre à Lisbonne pour tenter de régénérer mes racines. J’habite un quartier populaire, j’aime l’énergie de cette ville, sa lumière aussi… » confie-t-elle à nos confrères du magazine « Nous Deux ».

Dans cet entretien, LIO revient aussi sur ses dernières années compliquées en tant que chanteuse, évoquant le « déclassement« . « Je suis quelqu’un qui connaît très bien le déclassement. J’ai démarré star à l’Olympia pour faire aujourd’hui les soirées des comités des fêtes comme chanteuse de bal, avec tout le respect que je dois à cette profession« . Et de poursuivre : « J’ai zéro confiance dans la classe politique. Je partage pleinement le discours des Gilets Jaunes. J’ai peur de laisser un monde en colère et violent à mes enfants« .

L’artiste âgée de 57 ans, avait pourtant annoncé lors de l’émission de Marc-Olivier FOGIEL « Le divan« , sur France 3, diffusée l’an dernier, qu’elle préparait un nouvel album avec Boris BERGMAN. Pour la brune qui compte pas pour des prunes, il avait déjà écrit le tube « Tétèoù ? » (chanté en duo avec JACKY), puis de nombreux titres pour son septième album « Wandatta« , paru en 1996. A suivre…

Par Thierry Cadet