Marie Laforêt préparait une intégrale

Par damien_louvetys
Le 5 novembre 2019
3 mins
Marie Laforêt préparait une intégrale
Crédit photo : Marlyse Press Photo

L’icône, la bohémienne chic et discrète, la très belle Marie LAFORÊT, nous a quittés. Une présence discrète, et une voix qui sublimait les chansons qu’on écrivait pour elle, avant qu’elle ne le fasse elle-même. Que reste-t-il de Marie LAFORÊT ? Des chansons qui sortiront prochainement sous la forme d’une intégrale, une initiative prise en juin 2018 par Marie LAFORÊT elle-même (18 CD, soit 378 chansons). Le coffret sera accompagné d’un texte de la principale intéressée. Ses premiers grands succès remontent aux années 60 (« Mon amour, mon ami« , « Viens sur la montagne« , « Les vendanges de l’amour« , « Que calor la vida« , « Ivan, Boris et moi« , « Frantz » en duo avec Guy BÉART…), pour se poursuivre dans les années 70 (« L’amour comme à 16 ans« , « Viens, viens« , « Cadeau« , « Il a neigé sur Yesterday« …).

Marie LAFORÊT, de son patronyme Maïtèna Marie Brigitte DOUMENACH est née le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer, en Gironde. La carrière de Marie LAFORÊT commence par hasard, après qu’elle eut remporté le concours « Naissance d’une étoile« , organisé par Europe n°1 en 1959. Elle y aurait remplacé sa sœur au pied levé… et put décrocher un rôle dans un film de Louis MALLE, « Liberté« . Un rôle en fin de compte abandonné car c’est finalement avec Alain DELON et Maurice RONET dans « Plein soleil » de René CLÉMENT qu’elle fait sa première apparition remarquée au cinéma.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Marie LAFORÊT ne cachait pas son inimitié envers Alain DELON qui était au centre des périodes les plus désagréables de sa vie (voir sur ce lien). Le biographe de l’actrice, Alain WODRASCKA, revient pour « France Dimanche » sur la brouille entre les deux monstres sacrés du cinéma. En 1959, durant le tournage du film de René CLÉMENT « Plein soleil« , Alain DELON se la jouait star et « snobait » Marie LAFORÊT. Un jour, il lui demanda : « Tu veux que je te saute ?« , se confrontant à un refus. En 1968, leurs relations se sont encore dégradées suite à la découverte du corps décomposé du secrétaire et garde du corps d’Alain DELON, Stevan MARKOVIC. Totalement secouée par cette sombre histoire, l’interprète de « Richard Toll » avait été alors entendue par les enquêteurs. « Je n’ai jamais eu aucun rapport avec lui. Alain n’est pas drôle, il n’a aucun humour, n’est même pas intelligent » avait-elle lancé. Ironie du sort : Marie LAFORÊT est morte dans la clinique fréquentée quelques jours plus tôt par l’acteur, suite à son AVC (voir sur ce lien).

Par Damien Louvetys