Michel Delpech : la comédie musicale ?
Sur le modèle de « Résiste » ou de « L’idole des jeunes » (voir sur ce lien), une comédie musicale regroupant les plus grandes chansons de Michel DELPECH pourrait voir le jour. C’est en tout cas ce que souhaite activement sa veuve, Geneviève DELPECH. Cette dernière s’est à nouveau confiée sur l’antenne de RTL, révélant aussi l’existence d’une vingtaine d’inédits du chanteur décédé en 2016. « Ce sont des chansons inédites qu’il avait enregistrées et qu’il n’avait pas voulu sortir parce qu’il ne trouvait pas le travail parfait et ça me pose un problème de conscience » explique-t-elle. « Personnellement, je les trouve très belles« . Michel DELPECH qui, cette année « ma pauvre Cécile« , aurait fêté ses… 73 ans. « Cette comédie musicale, elle se fera dans une belle salle à Paris, c’est l’histoire d’un jeune. Michel sera représenté par aux moins trois hommes, un jeune, un moins jeune et un plus âgé. C’est son histoire mais on va broder tout autour et j’espère que fin 2019 ou 2020, la comédie musicale sera présentée au public« .
Il y a trois années déjà, Roland VINCENT, le fidèle pianiste de Michel DELPECH, se confiait au magazine « Platine » sur l’éventualité d’un spectacle : « Nous avons envie de faire un spectacle : « Café Laurette« . Et avant d’avoir un contrôle fiscal, on était souvent en Amérique car les américains étaient prêts à… Sony était prêt à faire un spectacle…« .
Jean-Michel DELPECH dit Michel DELPECH, était né le 26 janvier 1946 à Courbevoie. Dès l’âge de 18 ans, il rencontre Roland VINCENT, qui sera son premier compositeur. La même année sort chez Vogue son premier 45 tours « Anatole« . En 1965, Michel DELPECH participe à la comédie musicale « Copains Clopant » qui restera six mois à l’affiche et qui rendra le chanteur populaire, notamment grâce à la chanson « Chez Laurette« . C’est en 1967, que Johnny STARK, l’impresario de Mireille MATHIEU, le prend en main. En 1968, Michel DELPECH obtient le Grand Prix du Disque pour « Il y a des jours où on ferait mieux de rester au lit« , puis passe chez Barclay. C’est l’époque des gros tubes pour Michel DELPECH : « Wight Is Wight » (en hommage au festival de rock de l’île de Wight), « Paul chantait Yesterday » (hommage aux Beatles), « Pour un flirt« . En 1970, Michel DELPECH quitte Johnny STARK, et deux ans plus tard, cesse sa collaboration exclusive avec Roland VINCENT. Sortent « Les divorcés » et « Que Marianne était jolie » (1973), « Le chasseur » (1974), « Quand j’étais chanteur » (1975). En 1977, Michel DELPECH chante « Le Loir-et-Cher » qui parle des habitants du département éponyme de manière tendre et ironique.
Par Thierry Cadet