Michel DRUCKER balance !

Par Thierry Cadet
Le 2 octobre 2012
3 mins
Michel DRUCKER balance !
Ça balance (toujours) pas mal à Paris ! Plutôt habitué à la langue de bois, c'est un Michel DRUCKER méconnaissable que l'on retrouve au sein de son nouvel ouvrage "Les 500 émissions mythiques de la télévision française". Un Michel DRUCKER caustique, qui rhabille ses confrères pour l'hiver, n'hésitant à les épingler un à un de phrases assassines. "L'intérieur dans lequel elle a grandi a dû la marquer : sans doute était-il très gris, très neutre. Depuis, elle se venge. (…) On peut aussi revendiquer le goût du moche : pourquoi se soumettre à la dictature du beau ? En cela, elle joue un rôle primordial" écrit ainsi l'animateur sur Valérie DAMIDOT. Ce à quoi la présentatrice de "D&co" twitte sur son profil officiel : "Je suis censée répondre ?". Pis, après les "rondeurs" de Laurence BOCCOLINI, c'est CAUET à son tour, qui est taclé par Michel DRUCKER, ce dernier n'hésitant pas à le comparer à "un charcutier jovial". "Entre deux blagues cochonnes de CAUET, dans une semi-torpeur, je l'imaginais qui me disait : 'Je vous ai mis un peu trop de boudin, je vous le laisse ?'" raconte le présentateur de "Vivement dimanche". 
 
"ARDISSON ose tout, sauf le direct", "J'ai toujours été admiratif du cynisme des producteurs de ce type d'émission (ndlr : "C'est mon choix") – dont le succès est assuré par les témoins, qui ne leur coûtent rien, ou si peu – qui empochent en passant des sommes considérables", "Ces émissions "50 mn inside" ou "Accès privé", sont les équivalents télévisuels de "Voici", "Closer" et "Public". Elles donnent le plus souvent un maximum d'informations sans intérêt sur des gens sans intérêt (…) Il y a un public pour ça (…) Grand bien lui fasse", et ceci au fil des 500 pages de son livre.
 
CAUET ayant récemment joint au téléphone Michel DRUCKER en direct sur l'antenne d'NRJ pour avoir des explications, s'est vu répondre par ce dernier "Je suis content que tu m'appelles parce que je ne vois pas pourquoi ils font le buzz avec des conneries pareilles".
 
Thierry Cadet