Murray Head : "J'ai les couilles dans la Manche !"

Par Thierry Cadet
Le 12 mars 2018
4 mins

Le chanteur britannique Murray HEAD poursuit sa tournée en France qui le portera notamment le 14 mars prochain sur la scène mythique de l’Olympia, à Paris. L’interprète des tubes « Say It Ain’t So » et « One Night In Bangkok« , qui prépare un nouvel album, entend même y rendre un hommage à… Johnny HALLYDAY. « Pour mon nouvel album, je commence à rassembler des idées. Il sera autobiographique, une sorte de réflexion sur le passé, sur le fossé qu’il existe entre les générations. Je me suis rendu compte que je n’ai presque rien en commun avec mes enfants et que je n’avais rien en commun avec mes parents. Les valeurs sont différentes, on ne vit pas dans le même monde. Une chanson, c’est comme un message dans une bouteille, on l’envoie en espérant qu’un jour, quelqu’un la trouve » confie-t-il à nos confrères du telegramme.fr.

Murray Seafield SAINT-GEORGE HEAD est né le 5 mars 1946 à Londres. Ses parents sont Seafield HEAD, réalisateur de documentaires, et Helen SHINGLER, actrice. Son frère cadet est l’acteur et chanteur Anthony STEWARD HEAD. Sa mère a interprété le rôle de Mme Maigret dans l’adaptation télévisée des romans des George SIMENON « Maigret« , à la télévision britannique durant les années 60. Murray Head débute sa carrière dès l’enfance et signe son premier contrat avec EMI au milieu des années 1960. Tim RICE et Andrew Lloyd WEBBER l’engagent en 1969 pour interpréter Judas ISCARIOTE dans la version originale de l’album « Jesus Christ Superstar« .

Puis, il sort un premier disque passé inaperçu « Nigel Lived« , publié en 1972, c’est un album-concept qui raconte la montée vers le succès et la chute d’un acteur de cinéma, Nigel, le personnage-clé de l’histoire. Ce disque est aujourd’hui une pièce de collection. Mais l’année 1975 marque l’apogée de la carrière musicale de l’artiste avec la sortie de l’album « Say It Ain’t So« , qui est un véritable triomphe en France et dont la chanson éponyme retrace l’histoire de Joe JACKSON, star du baseball des années 20. En 1984, le chanteur décrochera son second tube avec « One Night In Bangkok » issu de la comédie musicale « Chess« .

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Celui qui entretient une relation particulière avec la France — il a une maison dans le Sud-Ouest de la France depuis le début des années 2000, dans laquelle il réside le plus souvent possible, dit aimer notre pays plus que le sien. « J’ai la jambe droite en France, l’autre en Angleterre et les couilles dans la manche ! » poursuit-il. Par ailleurs, Murray HEAD est actuellement à l’honneur du documentaire « Nos années Elixir« , réalisé par Jérôme BRÉHIER et par Gérard PONT, sur ce festival breton qui l’a programmé dès le début des années 80.

Par Thierry Cadet