Pascal Obispo tente à nouveau avec "Allons en fan"

Par damien_louvetys
Le 19 août 2019
3 mins

Pascal OBISPO, dont le dernier album éponyme paru en octobre dernier atteint péniblement les 50 000 ventes, tente à nouveau de décrocher un hit après les trois premiers singles issus du disque : « Chante la rue, chante« , « Rien ne dure » et « On n’est pas seul sur la Terre« . C’est « Allons en fan » qui a été choisi en qualité de quatrième extrait, une redit chanson faisant irrémédiablement référence à son tube « Fan« , sorti en 2004. Le clip reprend notamment des images de la tournée du chanteur (grimé en Joker — version « The Dark Knight« , l’un des pires ennemis de Batman), relatant la passion d’un petit garçon pour la musique, et plus précisément pour le rock, du King aux ROLLING STONES, de PINK FLOYD à THE POLICE. Un parcours évidemment autobiographique

Le mois dernier, Pascal OBISPO a donné une nouvelle fois un coup de pied dans la fourmilière (voir sur ce lien). Au-delà de ses propos polémiques sur la programmation des Francofolies de la Rochelle dont il s’estime boycotté depuis plus de 20 ans, l’interprète de « Lucie » est en effet revenu pour nos confrères du « Progrès », sur sa participation en tant que juré à l’émission « The Voice« , sur TF1. S’il n’est pas parvenu à porter son candidat finaliste Xam HURRICANE à la victoire (cette saison-là c’est MAËLLE qui remporte le télé-crochet), Pascal OBISPO revient sur son expérience et analyse le marché musical français, se montrant particulièrement critique : « Il faut qu’on arrête de lancer des artistes qui ne pourront pas vendre de disques« .

« J’ai passé un très bon moment à « The Voice« , c’était très agréable, l’équipe était parfaite, j’ai repéré de nouveaux talents » explique-t-il. « Mais tout le monde ne peut pas être artiste, il y en a trop aujourd’hui. C’est compliqué aujourd’hui de vivre de sa musique. Pour moi c’est un peu différent. J’ai des chansons qui tournent en radio. Mais entre les plateformes de téléchargement et les accords qui ont été passés avec les maisons de disques, tout ça n’a pas été à l’avantage des auteurs-compositeurs« .

Par Damien Louvetys