Quand Jean-Jacques GOLDMAN s'essayait au disco
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Pour beaucoup, Jean-Jacques GOLDMAN c’est avant tout un artiste qui « a trop saigné sur les Gibson » et qui s’est révélé grâce au rock plutôt fm.
Mais saviez-vous que JJG s’est avant cela essayé au disco ? C’est ce que nous apprend, parmi tant d’anecdotes, l’excellente exposition sur le Disco Français, en ligne sur le site du musée de la SACEM et consultable par tous.
Depuis 1975 et le tube Sister Jane, Jean-Jacques GOLDMAN participe en effet à l’aventure (en anglais) TAI PHONG dont le premier album s’est bien vendu, y compris à l’export (au Japon par exemple).
Malheureusement, le deuxième opus, en 1976, marche moins bien, ce qui pousse Jean Mareska, alors directeur artistique du groupe, à publier un 45 tours avec des titres inédits. C’est le disco Follow Me, signé et chanté par Jean-Jacques GOLDMAN, qui est choisi pour la face A (avec la mention « Spécial Disco » sur la pochette !), ce qui ne ravit pas les autres membres d’un groupe où les tensions sont de plus en plus palpables.
Le groupe, ensuite rejoint par Michael JONES, publiera un troisième et dernier album en 1979, qui ne marchera pas, et, en parallèle, un nouveau single inédit avec Fed Up, toujours signé JJG et toujours disco…
Etonnant, non? Ainsi si vous souhaitez en apprendre davantage sur la relation entre les artistes francophones et cette musique dansante, n’hésitez pas à faire un tour sur cette exposition, aussi rythmée qu’instructive !
Alexandre DEMARTIN