Que devient Nathalie Cardone ("Hasta siempre") ?

Par Thierry Cadet
Le 4 juillet 2018
3 mins
Que devient Nathalie Cardone ("Hasta siempre") ?
Crédit photo : capture d'écran

En 1997, Laurent BOUTONNAT prend Nathalie CARDONE sous son aile (après que Mylène FARMER lui ait tourné le dos pour l’album « Anamorphosée« ) et lui produit son premier single, le tube « Hasta siempre » qui s’écoulera à plus de 500 000 exemplaires (Top 2). Forte de ce succès, Nathalie compose elle-même son deuxième titre « Populaire« , dans un style rock très différent du premier, mais celui-ci ne rencontre pas le succès escompté (Top 88 en 1998). Il lui faudra attendre l’année suivante, avec un troisième morceau intitulé « Mon ange » (Top 8 en 1999) ; une ballade encore une fois du cru de Nathalie CARDONE, qui lui vaudra un disque d’argent. Son premier album sort dans la foulée, suivi par le single « Baila si« .

Et après ? En 2008, après quelques années de vache maigre, la chanteuse est de retour avec un second album « Servir le beau« . Le single « Yo soy rebelde » se classe Top 24 dès sa parution, puis « Ma sœur » obtient la 57ème place, « Le temps des fleurs » (sa reprise de DALIDA) se classe Top 44 et enfin « Si se calla el cantor » grimpe jusqu’à la 43ème place des meilleures ventes de singles en France, en 2009. Tout ça malgré une absence médiatique majeure.

Il y a deux ans, Nathalie CARDONE réapparaissait face au rouleau-compresseur « The Voice« , grâce à Patrick SEBASTIEN dans son émission « Les années bonheur« , sur France 2. Ce soir-là, 2,4 millions de français retrouve cette chanteuse-phare des années 90, nouvellement installée sur l’Île de beauté. « Je suis venue en Corse pour chanter un soir, et je suis restée. Dans cette patrie corse, l’humain est au centre de tout et je pense que c’est ça la solution, l’humain d’abord » confiait-elle alors.

Aux dernières nouvelles, et alors que son site officiel a fait peau neuve en début d’année, Nathalie CARDONE aurait ouvert le restaurant « Chez Gianni » le 23 juin dernier, rue Marcadet, à Paris.

Par Thierry Cadet