Stephan Eicher reprend son tube "Combien de temps" avec la fanfare Traktorkestar
Trente-et-un ans après « Combien de temps » (Top 14 en 1988), Stephan EICHER est de retour ! Le chanteur bernois proposera son nouvel album mi-Best of mi nouveautés le 15 février — le successeur de « L’envolée« , paru en 2012. « Hüh! » aurait déjà dû sortir en octobre dernier, pour le porter, un premier single avait été dévoilé « Ce peu d’amour » (reprise d’un de ses titres datant de 1999 — issu de l’opus « Louanges« ), au featuring de TRAKTORKESTAR. Peu concluant en radios, il vient d’être rejoint par la reprise de « Combien de temps« . TRAKTORKESTAR est une fanfare de douze musiciens, avec laquelle il revisite son répertoire sur scène ; Stephan EICHER se produira notamment le 2 février prochain, au Grand Rex de Paris.
Stephan EICHER est né près de Berne en Suisse. D’origine gitane par son père, et féru de voyages et d’hôtels (au point de leur dédier une double compilation en 2001), il est sans doute le chanteur le plus européen de sa génération, alternant généralement le français, l’allemand et l’anglais dans ses disques. S’il n’a pas encore 20 ans, lorsqu’il enregistre un premier 45 tours à succès en Suisse et en Allemagne, c’est sa rencontre quatre ans plus tard avec l’éditeur-directeur artistique Philippe CONSTANTIN (Etienne DAHO, STARSHOOTER, TELEPHONE…) qui va se révéler décisive.
Dès son troisième album en 1986, « Silence« , jaillit le tube « Combien de temps » (Top 14 en 1988), et Stephan EICHER, qu’on avait connu jusqu’alors seul en scène entouré de machines, s’oriente vers un travail avec d’autres musiciens. Il commence aussi à collaborer avec Philippe DJIAN, le romancier heureux de « 37°2 le matin« , leur grand succès s’intitulant « Déjeuner en paix » (Top 2 en 1991 — privé de la place suprême par LAGAF’ puis par Bryan ADAMS). Voix et phrasé singuliers, gitan-rocker au sens générique du terme, mêlant volontiers les musiques, Stephan EICHER va ensuite peaufiner ses recherches au fil des voyages et des rencontres (du chanteur sénégalais Ismaël LO au guitariste Paul PERSONNE, en passant par le Viking pionnier du minimalisme MOONDOG ou par RAPHAËL et Mickey 3D).
Par Damien Louvetys