Sylvie Vartan annonce la sortie d'un album de reprises de Johnny pour le 30 novembre
Ce mardi matin, sur l’antenne d’Europe 1, Sylvie VARTAN a confirmé la sortie d’un album de reprises de Johnny HALLYDAY, intitulé « Avec toi…« . « Gabrielle« , « Que je t’aime » ou « Toute la musique que j’aime » (le premier extrait) seront dévoilées le 30 novembre prochain. « J’ai joué ces concerts en septembre 2017 et j’avais déjà réservé le Rex pour le printemps 2018. Johnny est parti entre temps. J’ai réalisé à quel point j’étais affectée par sa mort et il m’était impensable de remonter sur scène sans lui rendre hommage. Hommage à nos années passées ensemble, aux années lumières qui ont laissé en moi des souvenirs inoubliables. C’étaient les années de jeunesse, de passion, de découverte, d’apprentissage. On était deux adolescents, un peu adultes mais on a tout appris ensemble » confie-t-elle. Pour la pochette du disque, la chanteuse a choisi un cliché du fidèle Jean-Marie PÉRIER, qui a de nombreuses fois shooté le couple dans les années yéyés. « Cette photo reflète l’innocence et l’amour qu’on se portait« . A suivre…
« J’ai choisi des chansons qui me parlaient, qui avaient une signification et une histoire personnelle. « La musique que j’aime« , c’était une chanson que Johnny voulait m’offrir car c’était une période où nous étions brouillés. On aimait la même musique, je pouvais beaucoup chanter ces chansons. Personne ne peut le remplacer« . Et d’évoquer l’affaire de l’héritage : « Je ne connais pas ce monsieur, André BOUDOU, il ne me connaît pas non plus. On a tellement dit de choses que je n’y prête plus attention« .
LE SAVIEZ-VOUS ?
Sylvie VARTAN a accordé une interview avant le premier concert de sa tournée, salle du Silo à Marseille. Elle en a profité pour évoquer le disque de Johnny HALLYDAY, « Mon pays c’est l’amour« , qui bat des records historiques de ventes (voir sur ce lien). « Je n’ai pas encore le cœur à écouter ce disque. Moi, je célèbre Johnny vivant. Je n’écoute pas les chansons de Johnny comme tout un chacun et j’ai peur de déceler dans sa voix une certaine détresse. Je ne suis pas prête à faire ce pas-là » confie-t-elle. « Je n’ai pas envie de me dire : « Mon Dieu, qu’est-ce qu’il a ressenti en enregistrant ce disque en sachant qu’il était condamné », ça me glace. Je le ferai plus tard, tranquillement » (voir sur ce lien).
Par Damien Louvetys