William SHELLER revient avec l'album "Stylus"

Par Thierry Cadet
Le 23 septembre 2015
3 mins
William SHELLER revient avec l'album "Stylus"
Crédit photo : visuel du nouvel album de William Sheller

Sept ans après son dernier album studio "Avatars" paru en 2008, William SHELLER annonce enfin son successeur. "Stylus", son treizième album de compositions originales sera disponible en bacs dès le 23 octobre prochain, porté par un premier single "Youpylong" (à écouter sur ce lien). Un opus de dix chansons, aux titres tous plus énigmatiques les uns des autres, de "Bus stop" à "Walpurgis", en passant par "Bus pièce" ou "Petit pimpon". Par ailleurs, l'interprète des "Filles de l'aurore" se produira notamment, les 8 et 9 décembre prochains, aux Folies Bergères de Paris.

William HAND alias William SHELLER, est né le 9 juillet 1946 à Paris, d'un père soldat américain et d'une mère française. Sa grand-mère, ouvreuse au Théâtre des Champs-Élysées et son grand-père, chef décorateur à l'Opéra Garnier, lui permettent d’assister à des centaines de spectacles. À 10 ans, son destin semble tracé, William SHELLER apprend le piano. Ce sont ensuite THE BEATLES, qui lui permettront de se tourner vers la musique plus moderne, pop et rock. En 1968, il connaît le succès grâce à "My Year Is A Day", interprété par LES IRRÉSISTIBLES, dont il avait composé la musique. Cette chanson, également interprétée par DALIDA en français et en italien, fera le tour du monde. En 1972, son disque de compositeur "Lux aeterna" se vendra à seulement quelques 2 000 copies. Puis, William SHELLER s'essaie à la chanson sur trois 45 tours. Devant l’insuccès, l'artiste renonce à l’interprétation et continue ses travaux d’arrangeur, orchestrateur ou compositeur pour toutes sortes de chanteurs ou musiques de films. BARBARA lui propose en 1973 de venir vivre chez elle pour réaliser les arrangements de son album "La louve". C’est elle qui lui suggère de se remettre à chanter et l’aide à trouver une maison de disques. En 1975, William SHELLER dévoile son premier album. "Rock'n'dollars" devient alors un tube, et propulse son auteur dans la roue infernale du showbiz. Parmi ses plus grandes chansons "Un homme heureux" qui, en 1991, portera son projet live "Sheller en solitaire" aux nues, avec pas moins de 800 000 passages en caisse.

Thierry Cadet