Annie CORDY

16 juin 1928 - 4 septembre 2020

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Annie CORDY

Léonia COOREMAN aka Annie CORDY est une chanteuse et actrice belge, née à Laeken (Bruxelles) le 16 juin 1928, de l’union de Jan Cornelius COOREMAN et de Maria DE LEEUW. Elle a un frère, Louis, et une soeur, Jeanne.

À 8 ans et demi, sa mère l’inscrit à un cours de danse, puis la future Annie CORDY apprend le piano et le solfège, enchaîne les radio crochets, les concours, et sera remarquée par le directeur artistique du Lido. Annie CORDY débarque à Paris le 1er mai 1950, engagée comme meneuse de revue. La scène sera toute sa vie.

En 1952, elle obtient à Deauville le Prix Maurice CHEVALIER, signe un contrat avec Pathé Marconi, puis est engagée pour l’opérette « La route fleurie » avec Georges GUÉTARY et BOURVIL. Annie CORDY enregistre alors ses premiers succès (« Fleur de papillon », « Léon », etc.). Elle débute le 7ème art avec « Si Versailles m’était conté » de Sacha GUITRY en 1953, puis enchaîne « Poisson d’avril » avec BOURVIL et Louis DE FUNÈS en 1954, « Bonjour sourire » avec Henri SALVADOR en 1955 et surtout « Le chanteur de Mexico » avec Luis MARIANO et BOURVIL, en 1956. Un film qui lui ouvrira les portes de l’Amérique. L’actrice de cinéma triomphera dans « Le chat » aux côtés de Jean GABIN et Simone SIGNORET en 1971, puis recevra l’Award de la « Meilleure comédienne » pour « Rue haute » en 1976 (jusqu’à « Crimes en sourdine » en 2012).

Annie CORDY passera à la fin des années 50 en vedette à l’Olympia et à Bobino, et recevra le Grand Prix de l’Académie Charles CROS pour la chanson « Oh Bessie ! ». Parallèlement, elle refusera un contrat pour une grande comédie musicale aux États-Unis, son manager et mari n’aimant pas l’Amérique… François-Henri BRUNO a en effet épousé Annie CORDY en 1958. Ce dernier la laissera veuve, en 1989.

Suivront une nouvelle opérette « Tête de Linotte », puis « Visa pour l’amour », « Avec Ouah ! Ouah ! », « Pic et Pioche », « Indien vaut mieux que deux tu l’auras ». En 1972, Annie CORDY créera la version française de « Hello, Dolly ! » (qui lui vaudra l’Award de la meilleure show-woman européenne), triomphera de nouveau avec « Nini la chance » en 1976, puis « Envoyez la musique ! » en 1982. Au théâtre, elle sera « Madame Sans Gêne » et « Madame DE SEVIGNÉ ». En 1994, son interprétation dans « La Célestine » consacrera définitivement son talent théâtral dramatique (jusqu’à « Laissez-moi sortir » en 2009).

Côté chanson, Annie CORDY sera une grande vedette populaire (notamment auprès des enfants voyant en elle la mamie idéale) – créant l’évènement grâce à ses accoutrements, à chaque passage télévisé. Ses succès sont nombreux : « Cigarettes, Whisky et p’tites pépées », « Ça ira mieux demain », « La bonne du curé » (écoulé à près de 2 millions d’exemplaires), « Frida oum papa », « Boing-boing », « Tata Yoyo » (près de 1 million de ventes), « Cho ka ka o »… Plus de 600 chansons enregistrées, qui lui vaudront une douzaine de disques d’or.

En mars 2008, la RTBF lui consacre une émission spéciale à l’occasion de son 80ème anniversaire et de ses 60 ans de carrière. Annie CORDY intègre à partir de la saison 3, la tournée nostalgique « Âge tendre et têtes de bois ». Elle y sera invitée d’honneur, et marraine en 2008.

En novembre 2011, elle participe à l’album de Thierry GALI « Il était une fois », en soutien de l’action de l’Unicef, puis au single « Je reprends ma route » défendant les droits de l’enfance, en 2012.

Cette même année, après avoir dévoilé son intégral et refusé de participer à « Danse avec les stars » sur TF1 (« Je trouve l’émission très bien mais ce n’est pas pour moi. Moi qui ne regarde pas la télévision, j’avoue que je suis ce programme. Et puis, entre nous, je crois que je leur ferais de l’ombre »), c’est l’ultime album « Ça me plait… Pourvu que ça vous plaise ! » qui paraîtra chez Sun Records/Wagram. Quatorze chansons très différentes les unes des autres, porté par le single « Les baisers de mon coeur ».

Déjà officier de l’Ordre de Léopold depuis 1998, Annie CORDY a reçu en 2004, des mains du roi des Belges, Albert II, les lettres patentes accordant à Léonia COOREMAN « concession de noblesse personnelle avec le titre personnel de baronne ».

Elle décède le 4 septembre 2020 d’un malaise cardiaque, à l’âge de 92 ans.

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