Jane BIRKIN
Jane Mallory BIRKIN connue sous le nom de Jane BIRKIN, née le 14 décembre 1946 à Marylebone à Londres.
Dans la famille BIRKIN, l’artistique est dans le sang. Ainsi Jane BIRKIN est la fille de l’actrice Judy CAMPBELL, son frère est Andrew BIRKIN acteur et réalisateur, et ses filles Charlotte GAINSBOURG et Lou DOILLON sont également actrices. C’est assez logiquement la petite anglaise, parte dans ce milieu.
Jane BIRKIN fait ses débuts au cinéma en 1964, dans le film de Richard LESTER, » Le Knack… » et comment l’avoir aux côtés de Jacqueline BISSET et Charlotte RAMPLING. Le succès étant au rendez-vous, Michelangelo ANTONIONI, l’a fait jouer dans le film « Blow Up », qui remportera La Palme d’or à Cannes. Jane BIRKIN épouse le compositeur anglais John BARRY et donne naissance en 1967, à Kate BARRY, future photographe.
Face à ce succès, la petite Jane décidé de tenter sa chance en France, et se fera engager laborieusement pour le film « Slogan » de Pierre GRIMBLAT sur lequel elle rencontrera Serge GAINSBOURG. Si leur rencontre est à l’image du casting du film, Jane BIRKIN filera le parfait amour avec Serge GAINSBOURG, pendant 10 ans et feront régulièrement la une des médias. Ensemble le couple donnera naissance à Charlotte GAINSBOURG.
Après une brève trêve dans sa carrière pour élever sa fille, Jane BIRKIN reprend le chemin des plateaux de cinéma, et tourne avec Brigitte BARDOT dans « Don Juan ou si Don Juan était une femme » en 1973 avant d’accepter,en 1975, de jouer dans le premier film de Serge GAINSBOURG « Je t’aime moi non plus » qui fera scandale en évoquant l’ambiguïté sexuelle et la sodomie. Un film qui permettra à la Britannique d’être nommée au César de la meilleure actrice.
En plus de film très sérieux, Jane BIRKIN s’essaye avec brio à la comédie et on la retrouve au côté de Pierre RICHARD dans « La Moutarde me monte au nez » ou bien encore avec Patrick DEWAERE dans « Catherine et compagnie ».
Sa relation avec Serge GAINSBOURG, et le film « Je t’aime moi non plus » changera la vie de Jane BIRKIN, puisque poussée par Serge, la demoiselle tentera l’aventure de la musique. Ainsi en 1969, Jane et Serge, sont au sommet, avec le sulfureux duo Je t’aime… moi non plus, initialement écrit pour Brigitte BARDOT. Une collaboration qui permettra la sortie d’un album co-écrit par les deux amants. C’est le départ d’une longue collaboration qui aboutira à une œuvre à peu près unique dans la chanson française.
Plusieurs albums de Jane BIRKIN ont été Disques d’or dont « Baby Alone in Babylone » (1983) et « Arabesque ».
Durant les années 1970 et 1980, Jane BIRKIN est partout dans les médias, et publie de nombreux albums, qui fonctionnent auprès du public, qui peut notamment la voir dans les shows de Maritie et Gilbert CARPENTIER.
Pour des raisons qui seraient liées à l’alcool, le mode de vie et même des coups qu’elle aurait reçu, Jane BIRKIN décide de quitter Serge GAINSBOURG à la fin des années 70, et se consolera dès 1980 avec le réalisateur Jacques DOILLON, avec qui elle partagera 12 ans de sa vie, et de leur union naitre l’actrice et chanteuse Lou DOILLON.
Ce n’est qu’en février 1987, à quarante ans, que Jane BIRKIN fait ses débuts sur scène au Bataclan et charme encore plus le public avec son accent So British.
À la mort de Serge GAINSBOURG (2 Mars 1991), Jane BIRKIN décide d’enregistrer plusieurs albums où elle reprend les chansons que Serge avait fait pour elle mais aussi pour d’autres.
Après avoir brillamment mis en avant le talent de Serge GAINSBOURG dans les albums « Versions Jane » et « Arabesque » Jane BIRKIN décide de s’entourer de nouvelles plumes et sort « À la légère », où elle côtoie ZAZIE et MC SOLAAR, l’album de duos « Rendez-vous », « Fictions ».
Véritable icône sur la scène internationale, Jane BIRKIN se paye le luxe de travailler avec des artistes comme Brian MOLKO du groupe PLACEBO, Refus WAINWRIGHT, Beth GIBBONS de PORTISHEAD ou encore Caetano VELOSO, mais fait aussi appel à la crème de la chanson française comme Étienne DAHO, CALI, ARTHUR H, DOMINIQUE A, ou Alain SOUCHON.
En novembre 2008, Jane BIRKIN publie le premier album dont elle a écrit tous les textes, baptisé « Enfants d’hiver ». On la retrouve en 2011, au sein du Collectif Paris Africa à la chanson « Des ricochets ». Suite à une péricardite aiguë suivie de récidives multiples, Jane BIRKIN est dans l’obligation d’annuler sa tournée, qu’elle décide de reporter à 2013.