Gorri le diable - Bohémiens du 10-08-1968

Après un passage de la frontière plutôt mouvementé, dans le sillage de l’évêque de Pampelune, les chevaux sont arrivés en France. Et Gorri range soigneusement l’anisette espagnole. Juana, l’aubergiste, en réclame pour ses clients… Les gendarmes arrivent. Gorri est perplexe. Il va falloir redoubler ses passages en montagne pour satisfaire le goût des forces de l’ordre…
A l’auberge, le maire et le capitaine de gendarmerie poursuivent une discussion animée. L’officier a compris d’où venaient les chevaux. Il déclare à Gorri, qui vient d’entrer une jarre d’anisette sur l’épaule, que le temps de la contrebande est révolu. Gorri, forte tête, reprend de plus belle son trafic clandestin, cette fois en direction de l’Espagne…
C’est sur le chemin du retour qu’il découvre un berger espagnol blessé auquel des brigands ont volé ses moutons. Qu’à cela ne tienne : Gorri part à la recherche des voleurs et des moutons, qu’il retrouve et qu’il ramène à leur légitime propriétaire malgré le mauvais vouloir du lieutenant Caradoux, persuadé que Gorri fait, là encore, de la contrebande.