Adeline Blondieau va vendre aux enchères toutes les affaires de Johnny

Par Thierry Cadet
Le 10 octobre 2018
3 mins
Adeline Blondieau va vendre aux enchères toutes les affaires de Johnny
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Les 19 et 20 octobre prochains, à l’hôtel Drouot de Paris, Adeline BLONDIEAU, la troisième femme de Johnny HALLYDAY, vendra aux enchères « tout ce qui faisait de nous des personnages et non des personnes » écrit-elle dans le catalogue de la vente. Le lot phare sera sa robe de mariée, signée Nina RICCI et inspirée du film « Autant en emporte le vent« . Mais on pourra aussi y retrouver des boucles d’oreille, une montre en or offerte par Johnny, ses disques d’or, ainsi que des lots d’autres artistes : des costumes de Claude FRANÇOIS, de Céline DION, des disques d’or d’INDOCHINE, de Michael JACKSON, ou encore un buste en bronze de Charles AZNAVOUR. « Quand Johnny est mort, j’ai été submergée par une tristesse bien plus grande que je ne m’y attendais. La mort change notre regard sur le passé. Elle nous pousse à pardonner, à tourner la page, à ne garder que le meilleur » déclare-t-elle à l’AFP. « J’ai pris le temps de comprendre l’homme que j’avais épousé et ce que je voulais garder de notre histoire« .

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il y a trois ans, Adeline BLONDIEAU déclarait au sein d’une enceinte judiciaire avoir été violée par Johnny HALLYDAY — des dires rendus public (voir sur ce lien). Mais cette dernière a perdu son procès contre l’artiste qu’elle poursuivait en diffamation pour des propos tenus à son égard dans sa biographie « Dans mes yeux » (co-écrite avec Amanda STHERS l’ex-compagne de Patrick BRUEL puis de SINCLAIR).

Trois passages de l’ouvrage étaient particulièrement contestés par Adeline BLONDIEAU. Dans le premier, Johnny HALLYDAY affirmait que l’actrice, alors âgée de 18 ans, l’avait piégé pour le convaincre de l’épouser. Selon l’AFP, la justice a estimé que les propos tenus par l’idole des jeunes à ce sujet dans son livre étaient trop imprécis pour être considérés comme diffamatoires. Puis, l’interprète de « Marie » décrivait son ex-femme comme quelqu’un de « colérique et invivable« . Là encore, il ne s’agit pas de diffamation mais de « traits de caractère dont la démonstration ou la réfutation ne sont pas envisageables sur le terrain de la diffamation » a estimé le tribunal. Enfin, sur l’infidélité prêtée à l’ex-vedette de la série « Sous le soleil » qui, selon Johnny HALLYDAY, le « trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez et jouait les saintes-nitouches« , les juges ont souligné que « l’évolution des mœurs depuis plusieurs dizaines d’années ne permet plus de considérer une telle attitude comme portant atteinte à l’honneur ou à la considération« .

Par Thierry Cadet