CALOGERO : "Je n'ai jamais copié personne et ne le ferai jamais"

Par Thierry Cadet
Le 29 novembre 2016
3 mins
CALOGERO : "Je n'ai jamais copié personne et ne le ferai jamais"
Crédit photo : DR

Suite à la récente décision de justice, qui le condamne à verser 80 000 euros, CALOGERO réagit sur sa page Facebook, revenant sur cette affaire de plagiat qui dure depuis maintenant trois années. « La justice me condamne car je n’ai évidemment pas de preuve de n’avoir jamais été en contact avec sa musique. Cela me fait beaucoup de mal. Je vous écris pour que vous sachiez que chacune des notes qui composent mes mélodies depuis que j’ai 16 ans sortent toutes directement de mes tripes et de mon cœur. Composer une mélodie depuis que je suis adolescent donne un sens à ma vie. Je mets un point d’honneur à ce que mes musiques soient le reflet de ce que je vis ou ce que je suis. Et je ne vous remercierai jamais assez de les entendre ces mélodies, de les comprendre et de ressentir cette sincérité, car je suis sûr que vous la ressentez« .

L’ingénieur du son Laurent FERIOL, et compositeur des « Chansons d’artistes« , accusait en effet l’ex-CHARTS de s’être inspiré de son titre, écrit au début des années 2000 pour LA TROUPE DES ANNÉES BOUM et enregistré auprès de la Sacem, pour composer son tube « Si seulement je pouvais lui manquer« . « Les refrains des deux œuvres présentent d’importantes similitudes, de l’ordre de 63% de notes communes » a noté le tribunal qui retient aussi l’antériorité de l’œuvre du plaignant. Les couplets sont toutefois différents, le tribunal a donc retenu que « Si seulement je pouvais lui manquer » de CALOGERO reprend 15% de la composition des « Chansons d’artistes » de Laurent FERIOL. L’artiste et son avocat Simon TAHAR, se sont pourvus en cassation. Mais la cour a une fois de plus donné raison au plaignant. « Pour moi, c’est évidemment une très grande satisfaction. En face de nous, on avait forte partie. Je pense qu’ils croyaient qu’on allait lâcher prise, parce que, pour eux, l’argent n’est pas un problème » déclare Laurent FERIOL à nos confrères de « Sud Ouest ».

« La route a été longue pour moi et je n’ai jamais rien volé à personne. Je n’ai jamais copié personne et ne le ferai jamais. C’est injuste, cela me fait mal et je voulais vous le dire, voilà. Je vous embrasse, Calo« .

Thierry Cadet