Chantal GOYA annule (elle aussi) ses spectacles
Les temps sont durs pour le spectacle vivant. Ces derniers jours, de « Platine 45 » à « Un été 44 » en passant par « Le rouge et le noir« , tous accusent le coup. Les shows sont reportés ou purement et simplement annulés, faute de réservations. Pour Chantal GOYA, il semblerait cela dit, qu’il en soit tout autre. « Nous avons le regret de vous annoncer qu’en raison de gros problèmes techniques avec la production de notre spectacle, nous avons décidé de reporter nos dates du spectacle « Le soulier qui vole » prévues du 3 janvier au 7 janvier 2018 au Palais Des Congrès de Paris » peut-on lire sur la page Facebook de l’artiste.
Une nouvelle équipe de production devrait être choisie dans les prochains jours, afin que le spectacle voit le jour dans de meilleurs conditions techniques et artistiques. Une tournée dans toute la France, la Belgique et la Suisse sera programmée courant 2018 et 2019. Les billets déjà achetés pour le Palais des Congrès de janvier 2018 seront remboursés dans tous les points de vente. « Nous nous excusons de cette annulation et nous nous engageons à revenir dans de meilleurs conditions avec de beaux décors et un magnifique « Soulier qui vole« . Bien affectueusement à vous tous« .
« Le soulier qui vole » créé en 1980 au Palais des Congrès de Paris, avait déjà été repris durant les années 90. La deuxième version avait en effet été présentée au Palais des Congrès de Paris, du 10 au 30 décembre 1994. Un soir, dans un petit village d’Alsace, un petit groupe d’enfant dit au revoir à son professeur. Arrive alors dans le ciel Marie-Rose et la cigogne Francette. Pour qu’ils ne soient pas tristes, Marie-Rose décide d’emmener les enfants dans la forêt magique. Mais les enfants ne savent pas voler. Marie-Rose décide donc d’aller demander de l’aide au géant Balthazar qui lui prête son soulier. « J’ai demandé à mes fidèles costumiers de me réaliser quatre robes pour ce nouveau spectacle » poursuit l’artiste âgée aujourd’hui de 74 ans. « Mais si je m’arrêtais, qu’est-ce que je ferais ? Le ménage, mes carreaux, la cuisine ? Je suis une hyperactive… et puis je fais maintenant partie de la mémoire collective ! Avec Jean-Jacques, on n’a plus grand chose. Alors quand on ne travaille pas, l’argent ne rentre pas ! » (voir sur ce lien).
Thierry Cadet