Elsa "tire sa juste épingle du jeu" dans la pièce "2+2"

Par Thierry Cadet
Le 5 février 2019
5 mins
Elsa "tire sa juste épingle du jeu" dans la pièce "2+2"
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Il y a dix ans, ELSA a raccroché le micro pour se diriger vers l’écriture d’un roman, vers la photo­gra­phie (e-lunghini.com), et surtout vers la comédie, une discipline dans laquelle l’actrice Elsa LUNGHINI rayonne, forte de quelques jolis projets. L’an dernier, cette dernière décrochait le « Prix d’interprétation féminine » pour son rôle dans le téléfilm « Parole contre parole » (voir sur ce lien) ; cette année c’est au théâtre qu’on la retrouve, pour la première fois de sa carrière. Elsa LUNGHINI est actuellement à l’affiche de la pièce de Cyril GELY et d’Eric ROUQUETTE, « 2+2 » (mise en scène par Jeoffrey BOURDENNET assisté d’Antoine COURTRAY), actuellement au Théâtre Tristan Bernard de Paris.

Selon Les chanteuses échevelées, « aller voir Elsa LUNGHINI au théâtre c’est comme donner rendez-vous à une « vieille » amie de collège sur qui le temps n’a décidément pas de prise, au point qu’on pourrait parfois croire qu’elle est la fille de ses grisonnants partenaires dont l’un joue (ou plutôt surjoue) le rôle de son mari…« . A la même heure, trente ans après son tube sus-cité, en somme. « C’est une sympathique petite comédie bourgeoise d’1h20 sur l’échangisme politiquement correct (l’éventuelle homosexualité entre les partenaires n’y est jamais évoquée, par exemple). Ça se passe dans une maison de campagne. On joue au tennis, on se découvre, on s’étonne, on s’afflige, on se rabiboche. Quelques répliques font mouche. La salle rit mais reste un peu sur sa faim. ELSA tire sa juste épingle du jeu, sachant modérer ses effets dans une sobriété évinçant les pièges que tend ce genre de sujet« . A ses côtés, trois partenaires lui donnent la réplique. « Jolies performances de Claire NEBOUT et de José PAUL. Eric SAVIN devra alléger un peu sa partition. Nous n’avons pas boudé notre relatif plaisir. Jour de neige ou pas, dans un grand pull qui vous protège… Cela vaut le déplacement !« .

En 1987, ELSA était n°1 du Top 50, durant huit semaines, avec « T’en va pas » (voir sur ce lien). Elle n’a alors que 13 ans et devient la plus jeune artiste à atteindre la première place. Elle déclare : « Je jette un regard tendre et bienveillant sur mes jeunes années en chanson. Elles m’ont permis d’être là aujourd’hui. Le début de ma vie comme actrice me rattrape aujourd’hui. Mais je n’ai pas fermé la porte à la chanson« .

 

ET AUJOURD’HUI ?

Aujourd’hui, Elsa LUNGHINI aspire à une vie plus tranquille que par le passé. Elle partage discrètement sa vie avec Aurélien, un décorateur et constructeur de décors qu’elle a épousé il y a six ans, et avec qui elle entretient une vie de liberté… « Avec mon mari, on a un poids lourd, un quinze tonnes aménagé avec lequel on parcourt le monde. Il avait déjà ce projet quand on s’est rencontrés, et moi j’avais très envie aussi d’une vie libre comme ça. Alors dès qu’on ne travaille pas ni l’un ni l’autre, on part. On ne pense qu’à ça. Et on fait du son, de l’image, de la vidéo… » confie-t-elle à nos confrères de « Gala ».

Son fils Luigi KRÖNER, âgé de bientôt 25 ans, et dont le papa n’est autre que le chanteur 90’s Peter KRÖNER, poursuit une brillante carrière de coach sportif particulier et semi-particulier (Kickboxing, Muay Thai et Fitness), dont sa maman est très fière (voir sur ce lien).

Par Thierry Cadet