Florent PAGNY menace d’arrêter la promotion de son album
Agacé d'être systématiquement interrogé sur son exil fiscal au Portugal (voir sur ce lien), Florent PAGNY menace d'arrêter la promotion de son album "La beauté du doute", lequel s'est déjà écoulé à près de 200 000 exemplaires. "Je vais faire mes adieux à la promo, à la télé, aux interviews, aux journalistes" confie-t-il sur le plateau de l'émission de France 5, "C à vous". L'artiste a notamment reproché à un journaliste de l’émission de TF1 "Sept à huit", de l'avoir contacter pour "accompagner la tournée et parler de la sortie de l’album" mais qui finalement aurait axé la majeure partie son sujet sur son exil fiscal. "En fait il vient avec plein d’idées derrière la tête et tout son sujet est axé sur la thune. Et tu fais : "Bah je t’avais repéré, j’avais vu que t’étais un traître aussi. Toutes ces histoires à la fin, je vais faire un truc. Un jour, les artistes, ils aiment bien faire leurs adieux. Moi je ne vais pas faire mes adieux, je vais faire mes adieux à la promo, à la télé, aux interviews, aux journalistes. Et ça va être parfait. Je vais continuer juste à chanter, faire des spectacles et puis tout ce qui est à côté, je n’irai plus, parce qu’à la fin, moi je ne peux pas m’empêcher de parler". Voilà qui est dit.
En septembre dernier, l'affaire avait fait grand bruit. Florent PAGNY était à nouveau au cœur d'une polémique, après avoir récemment déclaré vouloir s'exiler au Portugal pour ne pas payer d'impôts sur l'héritage et sur la succession, mais aussi sur les royalties générées par ses ventes de disques… en France. Seulement voilà, pour un artiste ayant bâti sa carrière dans notre Hexagone, la pilule ne passe pas. "La vie est extraordinaire là-bas, mais j’y vais aussi pour de vraies raisons fiscales. Pas d’impôts sur l’héritage et sur la succession. Je n’en suis pas encore là, mais je trouve ça sympathique quand même. Parce que quand un mec a bossé toute sa vie en payant des impôts, le jour où il est mort, on lui reprend encore la moitié. C’est pas une honte, ça ?" déclare-t-il à Emmanuel MAROLLE du "Parisien" (qui selon l'artiste l'aurait trahi, car ses propos étaient censés rester off).
Thierry Cadet