France 2 arrête "C'est au programme" avec Sophie Davant
Le grand ménage continue ! Après « Motus« , France Télévisions décide de se séparer de l’émission matinale de Sophie DAVANT, « C’est au programme« , une émission diffusée sur l’antenne de France 2 depuis le 7 septembre 1998 (« Tout un programme » jusqu’en 1999). « C’est une immense tristesse » regrette l’animatrice et co-productrice du programme, qui se félicite malgré tout de la « longévité exceptionnelle » de l’émission. Depuis le début de la saison, « C’est au programme » réunit en moyenne 345 000 téléspectateurs, soit 10,6% du public de quatre ans et plus selon Médiamétrie. Le programme a même réussi à franchir la barre des 15% d’audience en octobre dernier, et a de nouveau frôlé ce cap symbolique la semaine dernière. L’animatrice conserve pour autant « Affaire conclue« , l’après-midi.
L’émission aborde chaque matin de nombreux sujets (culture, santé, voyages et cuisine) présentés par des chroniqueurs (dont Frédéric ZEITOUN), pour un public plutôt féminin. Des invités sont souvent présents pour appuyer ces rubriques. Une question est toujours posée par Sophie DAVANT afin que les téléspectateurs puissent donner leur opinion par téléphone.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Takis CANDILIS, le n°2 de France Télévisions, a récemment confirmé au site Pure Médias une rumeur persistante selon laquelle une réflexion était en cours pour supprimer un jeu quotidien des grilles de France 2 ou de France 3. Selon nos confrères du « Parisien », la direction du groupe public aurait tranché, décidant de passer « Motus » à la trappe.
Après vingt-neuf ans à la présentation du jeu le plus célèbre de la matinée, Thierry BECCARO quitte « Motus« , mais reste présent jusqu’à fin août à l’antenne de France 2. Le présentateur âgé de 62 ans, surprend en annonçant qu’il va quitter France Télévisions à la fin de la saison (voir sur ce lien). « Ce n’est pas facile comme décision. Il faut un peu de courage et de la lucidité, mais je ne souhaite pas devenir le vieux présentateur de « Motus« . A un moment donné, il faut faire attention à ne pas finir par se ressembler. Je sentais bien que je faisais souvent les mêmes blagues, qu’il était difficile après 29 ans de se renouveler. Ma crainte c’était l’enfermement » confie-t-il.
Par Damien Louvetys