Francis CABREL peaufine son nouvel album

Par Alexandre Demartin
Le 28 avril 2020
3 mins
Francis CABREL peaufine son nouvel album
Crédit photo : MPP

Nous avons déjà pu le dire dans ces colonnes, le confinement a vu naître une offre pléthorique d’initiatives, qu’elles prennent la forme de live à domicile, de titres à but caritatif ou de rendez-vous au départ improvisés puis devenus rituels. Pour d’autres en revanche, cela peut être un peu plus compliqué.

Habitué à se recentrer sur lui-même pour composer, Francis CABREL ne vit pas à proprement parler ce moment comme une épreuve mais plutôt comme une période propice à la décompression. C’est ce qu’il a confié au micro de nos confrères d’RTL, même si cela ressemble plus à une décompression forcée puisque ruinant son inspiration : « Ça bloque un peu mon imaginaire, je me reporte sur ce que j’ai déjà fait. Je n’ai pas du tout d’inspiration en ce moment. D’autant que j’ai beaucoup écrit ces deux années qui précèdent, parce que j’ai un disque qui est fini, qui aurait dû être mixé, qui est à l’arrêt. J’ai beaucoup chanté, écrit, joué, composé, réfléchi. Je suis un peu quand même dans la décompression de ce côté-là ».

Fort heureusement, Francis CABREL ayant repris la plume depuis deux ans, le successeur d’In Extremis est, lui, plus que prêt et devrait voir le jour à l’automne :   « Depuis le 1er octobre, j’étais en studio avec tous les musiciens qui sont venus ici à la campagne. C’est terminé, mais ça demande à être correctement fini, et puis tout l’emballage qui va avec, qui est au point mort bien entendu ».

C’est donc au niveau du mixage que le bas blesse puisque ce dernier devait avoir lieu au printemps mais le virus et ses conséquences ont visiblement rebattu les cartes.

Alors le 14ème opus de Francis CABREL sortira-t-il dans les temps et sous la forme souhaitée ? L’avenir nous le dira ! Ce qui est certain c’est que chaque jour grâce à sa fille Aurélie, le chanteur poste sur ses réseaux un morceau afin de nous rappeler que « la musique adoucit les moeurs »…et nous n’en avons jamais eu autant besoin que par les temps qui courent.

Alexandre DEMARTIN