La Grande Sophie pose ses valises à Paris, au Trianon et à l'Olympia
Révélée en 1997 avec la sortie d’un premier album autoproduit « La Grande Sophie s’agrandit« , qu’elle qualifie de « kitchen miousic, un mouvement du milieu des années 90 qui considère l’activité musicale comme peu différente de toute autre tâche quotidienne« , c’est au début des années 2000 que le grand public la découvre grâce au hit « Martin« , issu de son second opus « Le porte-bonheur » signé sur la major EPIC Records. Après avoir enflammé de nombreuses salles de concert, la chanteuse publie son troisième disque en 2003, « Et si c’était moi« , qui lui vaut la reconnaissance définitive d’un public de plus en plus large. Elle décroche sa première Victoire de la Musique lors de la 20ème cérémonie, « Révélation scène » (alors qu’elle tourne depuis plus de dix ans). Les tubes « Du courage » et « On savait (devenir grand) » permettent à l’album de dépasser les 130 000 ventes.
« La suite…« , en 2005, ne remportera pas le succès escompté, ce qui n’empêchera pas LA GRANDE SOPHIE de le porter en live, son lieu de prédilection, passant même par un Zénith de Paris, sold-out. L’opus déroute le public populaire qui avait été séduit par ses chansons tellement identitaires et dans l’air du temps, « Le passage obligé » ou « Ma première ride« , et qui commençait à l’adopter. Ce dernier n’a pas compris ce revirement musical (ce retour aux sources finalement puisque l’artiste provient de la scène rock), et n’a pas suivi.
Quatre albums plus tard, « Des vagues et des ruisseaux » (2009), « La place du fantôme » (2012), « Nos histoires » (2015) et « Cet instant » (2019) — l’an dernier elle signe la chanson « Le large » pour Françoise HARDY, LA GRANDE SOPHIE poursuit son actuelle tournée, et se produira ce lundi soir sur la scène du Trianon, à Paris (avec Emilie MARSH en première partie). Puis, c’est l’Olympia qu’elle investira, le 12 décembre prochain.
Par Thierry Cadet