Les Fatals Picards enregistrent "Le Banana Split" avec Lio

Par Thierry Cadet
Le 21 janvier 2019
3 mins
Les Fatals Picards enregistrent "Le Banana Split" avec Lio
Crédit photo : capture d'écran

Début 1979, LIO n’a que 16 ans lorsqu’elle se fait connaître avec un premier 45 tours dont le thème n’est autre que le sexe oral, autrement dit la fellation. Composée par Jay ALANSKI et H. DIERKS, la chanson joue évidemment sur un double sens et un double niveau de lecture : sous couvert d’une évocation apparemment innocente du dessert Banana Split par une jeune fille. Une dizaine d’années auparavant, la chanson « Les sucettes » en 1966, que Serge GAINSBOURG avait fait chanter à France GALL était dans le même registre. Pour LIO c’est un véritable carton, « Le Banana Split » se classe n°1 en France, s’écoulant à 700 000 passages en caisse. Pour la petite anecdote, la maison de disques Ariola, ne croyait pas au succès du titre. Si elle a accepté de le sortir, c’est pour des raisons financières : il lui fallait absolument produire des artistes belges avant la fin de l’année 1979 pour bénéficier des dégrèvements fiscaux.

Aujourd’hui, soit 40 ans après sa création, la plus française des chanteuses belges, LIO (qui par ailleurs prépare un nouvel album avec Boris BERGMAN) est à nouveau entrée en studio pour réenregistrer son tube avec la participation du groupe LES FATALS PICARDS, à l’occasion de la sortie du neuvième et nouvel album de ce dernier, prévu en avril prochain.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Alors que « Destination Eurovision » bat son plein (voir sur ce lien), vous souvenez-vous que LES FATALS PICARDS avaient été choisis à l’issue d’une émission diffusée sur France 2, pour représenter notre pays au Concours Eurovision de la Chanson 2007 ? Ce dernier, qui se déroulait à Helsinki en Finlande, n’a pour autant eu aucune pitié pour nos chanteurs picards, qui ont terminé leur course 22ème sur 24, avec « L’amour à la française« … Cette année-là, l’Eurovision a été remporté par la chanson serbe « Molitva« , interprétée par Marija ŠERIFOVIĆ.

Par Thierry Cadet