Linda De Suza part en tournée avec Pedro Alves et Mara Pedro
Dans une atmosphère intimiste et chaleureuse, le spectacle « Carte postale du Portugal » vous fera voyager au cœur de Lisbonne, Porto, Coimbra, en passant par la vallée de Douro… Porté sur scène par Linda DE SUZA, la star aux multiples succès, qui fêtera ses 40 ans de carrière cette année, Pedro ALVES, la voix portugaise de France (qui était récemment en première partie d’António ZAMBUJO), et la jeune fadiste Mara PEDRO qui, à 19 ans, a déjà un Internacional Portuguese Music Awards et vient de sortir son quatrième album chez Sony Portugal. Trois générations, trois univers portugais : le fado, la chanson et la musique populaire. C’est un hommage à l’immigration, aux traditions, aux cultures et tout simplement, un hommage à l’humain, qui partira sur les routes à partir de la rentrée prochaine.
Rendue célèbre en 1978 avec le tube « Le portugais » (écoulé à plus de 800 000 copies en France), Linda DE SUZA sera l’une des artistes les plus populaires et les plus appréciées des français durant une dizaine d’années. « Le portugais« , mais aussi « Tiroli-Tirola« , « La fille qui pleurait« , « Lisboa » ou encore « L’étrangère« , autant de succès qui la mèneront notamment en vedette, quinze soirs d’affilés, sur la scène de l’Olympia de Paris. En 1984, Linda DE SUZA obtient un triomphe inattendu avec son autobiographie « La valise en carton« , qui se vendra à deux millions d’exemplaires, basée sur son passé difficile et douloureux, entre misère, manque d’amour et abandon. En 1986, « La valise en carton » est adaptée en comédie musicale. Un spectacle qui se soldera par un échec, notamment en raison des nombreux attentats ayant lieu près des salles de spectacle qui ont secoué Paris, au début de l’année 1986.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Linda DE SUZA, invitée par Frédéric ZEITOUN dans « Melody de ma vie » sur Melody, est revenue sur les artistes qui lui ont donné envie de faire son métier, jalonnant sa carrière d’anecdotes. Notamment lorsqu’en 1970, la jeune femme originaire de Beringel au Portugal, immigre à Paris et rencontre un certain Henri — alors qu’elle travaille en tant que femme de chambre, et qu’elle chante au marché aux puces (avant d’entamer grâce à la parolière Vline BUGY une carrière de chanteuse professionnelle). « C’est ici que j’ai appris la vie. Henri, le patron, me trouvait jolie femme, jolie gamine. J’avais 22 ans. Ils étaient tous tellement gentils …/… Je ne connaissais rien de la vie ; et il y a une chose très rigolote, un jour Henri me dit : « Mais tu sais Linda, je suis juif ». Je ne savais même pas ce que c’était. J’ai dit : « C’est pas grave, t’es catholique quand même ! » (rires)« .
Par Damien Louvetys