Mallaury NATAF ("Le miel et les abeilles") : "Mon nom c’est Marie MYRIAM"

Par Thierry Cadet
Le 18 décembre 2015
4 mins
Mallaury NATAF ("Le miel et les abeilles") : "Mon nom c’est Marie MYRIAM"
Crédit photo : France Dimanche

Sur les grands boulevards, c’est une ombre noire allongée sur le sol, que nos confrères de « France Dimanche » ont interrogée cette semaine. Les passants contournent Mallaury NATAF qui n’est plus qu’un obstacle (voir sur ce lien). Il y a vingt-trois ans, ils étaient trois millions à la suivre chaque soir sur TF1 dans « Le miel et les abeilles« . « Le billet, ça vient de Fécamp ? Parce qu’il y a des bénédictins là-bas. Moi, je suis juive. Mon nom c’est Marie MYRIAM. Je suis de la tribu de Zabulon, une des douze tribus d’Israël » déclare-t-elle, incohérente, au journaliste à qui elle refuse de serrer la main. « On touche pas les gens qui sont dans la rue. Ils m’ont pris Shiloh et ils vont payer, eux et leurs complices. Je serai sans pitié et me vengerai trente-deux fois. Je suis puissante. En plus, je suis juive, Corse et Sicilienne. Je mange dans les poubelles et dort sur du métal depuis cinq ans et demi. Je déteste le métal. L’État ne fait rien pour les gens comme nous. Il préfère aider les migrants » estime-t-elle. Mais lorsqu’une jeune fille lui offre un sandwich, Mallaury NATAF le jette dans la grille d’aération sur laquelle elle est assise, et se roule une cigarette avec le tabac qu’elle a reçu d’un passant.

« Quand on ferme le soir, elle est là. Quand on revient le matin, aussi. On lui donne à manger mais elle jette presque tout. Les autres commerçants l’aident aussi. Elle reste là, même quand le Samu social veut l’emmener. Elle ne veut pas être aidée » a confié le serveur d’un restaurant situé tout prêt de la bouche de métro où vit l’ex-vedette du petit écran. Après « Le miel et les abeilles » et « Sous le soleil« , Mallaury NATAF avait participé à la saison 2 de « La Ferme Célébrités » avant de sombrer dans la dépression. En 2012, elle annonçait être dans une situa­tion d’extrême détresse. « Les quatre premières années, j’ai été une très mauvaise mère avec Rafaël. J’ai toujours été élevée comme une princesse, très narcissique. J’ai fait l’objet de deux longues enquêtes sociales, j’ai reconnu mes torts, j’ai décidé d’apprendre et j’ai été suivie par un psy« .

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Jean-Luc AZOULAY, son producteur durant les années 90, reste dubitatif. « Je suis peiné pour Mallaury, mais j’ignore si tout cela est vrai, ou si elle joue la comédie. Je ne sais pas ce qui se passe. Je trouve ça triste ! Je n’arrive pas à la joindre. On a eu beau essayé depuis plusieurs mois, mais sans succès. Qu’est-ce que vous voulez que j’vous dise ! Si elle peut jouer la comédie, je peux lui rendre ce service. Je le ferai bien volontiers, très volontiers. Le problème, c’est que nous ne parvenons pas à la joindre. Mais vous savez, je ne suis pas certain que les histoires que l’on raconte à son propos soient vraies« .

Thierry Cadet