Marie Laforêt est décédée

Par Thierry Cadet
Le 3 novembre 2019
3 mins
Marie Laforêt est décédée
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Chanteuse, comédienne, la légende Marie LAFORÊT nous a quittés hier, à l’âge de 80 ans, des suites d’un cancer qui l’avait contrainte à retourner en Suisse pour se faire soigner, alors qu’elle vivait en Espagne depuis quelques années. Durant toute sa carrière, cette dernière a porté sur le showbiz un regard ironique, brouillant les pistes, changeant d’itinéraire quand la profession commençait à l’étiqueter en fonction de ses succès, refusant de se laisser cataloguer dans les rôles de fofolles qu’on souhaitait lui imposer, puis exilée à Genève par amour, jouant sur l’ombre et sur la lumière.

Marie LAFORÊT, de son patronyme Maïtèna Marie Brigitte DOUMENACH est née le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer, en Gironde. La carrière de Marie LAFORÊT commence par hasard, après qu’elle eut remporté le concours « Naissance d’une étoile« , organisé par Europe n°1 en 1959. Elle y aurait remplacé sa sœur au pied levé… et put décrocher un rôle dans un film de Louis MALLE, « Liberté« . Un rôle en fin de compte abandonné car c’est finalement avec Alain DELON et Maurice RONET dans « Plein soleil » de René CLÉMENT qu’elle fait sa première apparition remarquée au cinéma.

En février 1963, Marie LAFORÊT sort son premier 45 tours qui marquera sa carrière pour toujours : « Les vendanges de l’amour« , un énorme succès, écrit par Danyel GÉRARD. Les tubes s’enchaînèrent : « Viens sur la montagne« , « Ivan, Boris et moi« , « Mon amour, mon ami« , « Viens, viens » etc. Devenue culte malgré ses très rares apparitions télé (et déjà reprise par Najoua BELYZEL, Chimène BADI, BARRY (sur un album tout entier), PHILIPPINE & THÉO, Virginie LEDOYEN  — sur la B.O du film « 8 femmes » de François OZON), le répertoire de la chanteuse est régulièrement revisité.

Lisa AZUELOS, réalisatrice et scénariste (notamment de « LOL » avec Sophie MARCEAU, Dalida, ou le clip « Immobile » de LOUANE), est l’une des filles de Marie LAFORÊT.

Par Thierry Cadet