Michel SARDOU : "Aucun sujet ne m'inspire. J'ai mis le bébé dans les mains de BARBELIVIEN"

Par Thierry Cadet
Le 31 août 2015
3 mins
Michel SARDOU : "Aucun sujet ne m'inspire. J'ai mis le bébé dans les mains de BARBELIVIEN"
Crédit photo : AFP

Cinq ans après la sortie de son dernier album "Etre une femme 2010", Michel SARDOU peine à trouver l'inspiration pour écrire de nouvelles chansons. C'est lors d'une interview donnée à nos confrères du magazine "Le Point", que le chanteur s'est confié sur un éventuel nouveau disque. "BREL m'avait dit un jour "Le jour où tu te remets à écrire sur les sujets que tu traitais à tes débuts, arrête !". J'en suis là en ce moment. Je me tâteA l'époque où l'on composait en studio, je prenais du plaisir. Aujourd'hui chanter devant un computer, ça m'ennuie. Je ne veux pas faire un disque pour faire un disque. On verra. Aucun sujet ne m'inspire. J'ai mis le bébé dans les mains de BARBELIVIEN. Si on trouve deux chansons formidables, on le fera". Un Didier BARBELIVIEN qui devrait pourtant être très occupé avec la mise en scène de sa nouvelle comédie musicale "Marie Antoinette" (voir sur ce lien), lui avait signé son dernier n°1 il y a déjà onze ans "La rivière de notre enfance", en duo avec GAROU.

Alors qu'il sera sur les planches du Théâtre de la Michodière à partir du 22 septembre dans la nouvelle pièce d'Eric ASSOUS "Représailles" – avec Marie-Anne CHAZEL, et qu'il célébrera ses 50 ans de carrière avec la parution d'une autobiographique "50 années ensemble", en librairies le 14 octobre prochain, Michel SARDOU en a profité pour donner son avis sur la nouvelle génération d'artistes : "Dans les chansons actuelles, je me demande où l'auteur veut en venir. Souvent, nulle part. Ça ne raconte rien. Or, la chanson française c'est le mot. Le mot juste. Désormais, on produit du son. Seuls les rappeurs ont des couilles". Voilà qui devrait faire plaisir à LOUANE, qui a repris "Je vole" avec succès l'an passé, se faisant au passage violemment tacler par l'interprète original de la chanson après de maladroites déclarations (voir sur ce lien).

Thierry Cadet