G Squad : Andrew Mac Carthy relance sa carrière solo

Par damien_louvetys
Le 16 avril 2018
4 mins
G Squad : Andrew Mac Carthy relance sa carrière solo
Crédit photo : visuel des singles d'Andrew Mac Carthy

G SQUAD a eu le privilège d’être le premier boysband français créé dès la fin de l’été 1996. « Raide dingue de toi« , mais aussi « Aucune fille au monde » ou « Bébé » squatteront les premières places du Top — même si au final, 2BE3 reste le boysband référence de l’époque en terme de ventes de disques (et aussi le plus emblématique), suivi par ALLIAGE. Pour autant, le premier album éponyme de G SQUAD se vend à plus de 200 000 exemplaires. La suite est plus compliquée : Andrew et Gérald quittent le groupe avant la sortie du second opus « Besoin de vous« , laissant Chris, Mika et Marlon poursuivre l’aventure à trois. Une aventure qui tourne court, puisque le trio jette définitivement l’éponge en 1998, soit deux ans après la création du boysband.

Dès 1997, Andrew quitte le navire alors que G SQUAD s’apprête à sortir son troisième single, « Bébé« . Le jeune homme âgé de 22 ans s’affranchit de ses camarades et dévoile sur le même label Ariola/BMG : « Honesty« , une reprise du tube de Billy JOEL. Malheureusement pour lui, son premier single solo passe parfaitement inaperçu. Peut-être aussi parce que Andrew MAC CARTHY (à ne pas confondre avec son homonyme l’acteur et réalisateur américain) n’est pas le plus populaire des G SQUAD, très loin derrière le charisme de Chris KELLER ou la plastique de Marlon et de Gérald. Pour autant, l’année suivante c’est une autre reprise que dévoile le chanteur, une adaptation du tube de Kylie MINOGUENever Too Late« ), « Jamais trop tard« . Mais là encore, il signe un bide retentissant. En 1999, sur le label belge Play That Beat!, sort son dernier single « Whatever It Takes« . La suite on la connaît, une traversée du désert d’une vingtaine d’années, émincée d’un rôle d’interlocuteur sur un service de téléphone rose.

 

ET AUJOURD’HUI ?

Depuis quelques mois, Andrew MAC CARTHY — qui semble s’être converti au Bouddhisme, a réactivé ses activités musicales. Sur sa page Facebook sont dévoilés différents visuels, « Borderline » ou « U Don’t Fool Me« , une chanson originale « Somebody » dont il est l’auteur, arrangée et produite par Robin HANCOCK (MADONNA, PET SHOP BOYS, ERASURE…), et une reprise « Ding-A-Dong« , la chanson lauréate de l’Eurovision 1975 du groupe néerlandais TEACH-IN. Il prépare un nouvel album électro-pop et jazzy-pop pour 2019, réalisé par Armen BEDROSSIAN et par Laurent GUÉNEAU, au Gam Studio. A suivre…

 

QUE DEVIENNENT LES AUTRES MEMBRES ?

Si le seul à être resté dans la course semble être Chris KELLER — actuellement au sein du trio GÉNÉRATION BOYS BAND, avec Frank DELAY (2BE3) et Allan THÉO (voir sur ce lien), D’GEYRALD s’est orienté vers une carrière musicale (« Chaque jour« , « I’m Your Man« …), tout en s’adonnant à la peinture et à la comédie (à l’affiche du film érotico-gay de Rudee LARUE, « Black Out« ) ; quant à Mika et Marlon, ils ont complètement disparus des radars médiatiques.

Par Damien Louvetys