Didier SUSTRAC lève le voile sur "Ostende bossa"

Par Thierry Cadet
Le 24 mai 2017
3 mins

Le nouvel album de Didier SUSTRAC "Ostende bossa", sera disponible à partir du 16 juin prochain dans sa version digitale. Il faudra attendre la rentrée pour l’édition physique. Ce septième disque est accompagné de la publication d’un roman "Je hais les DJ’s", aux Éditions Première Édition ("Il se déroule à Ostende, d’où le titre de l’album. Entre réalité et fiction, il raconte l’écriture de mes nouvelles chansons” confie l'auteur), et d’un EP de remixes de Charles SCHILLINGS.

"Ostende bossa" est empreint de touches sud-américaines, de samba, de bossa nova et de jazz. Le regretté Pierre BAROUH (disparu en décembre dernier), le rejoint sur "Samba Saravah", les deux artistes sont accompagnés pour l’occasion par Philippe BADEN-POWELL (le fils de Baden POWELL), Camilla COSTA (qui accompagne Didier SUSTRAC sur sa reprise de "La rua Madureira" de Nino FERRER), ou David LINX. "Ostende est une plage du bout du monde, un autre Zanzibar, où je me suis posé avec ma guitare. C’est un album qui rend hommage à mes premières amours musicales" confie le chanteur âgé aujourd'hui de 56 ans. "Cette bossa qui résume tout mon rêve brésilien, celui d’une quête d’un paradis perdu. Comme auparavant l’ont fait Chico BUARQUE et Claude NOUGARO" poursuit-il.

En 1993, Didier SUSTRAC décrochait un premier succès radio avec "Tout seul", issu de son premier album "Zanzibar" signé chez Remark. Aujourd'hui, soit vingt-quatre ans après, c'est une relecture de sa chanson remixée qui s'installe petit à petit sur les ondes – ou quand l'électro rejoint la bossa. Sa voix d'or, il l'a promené sur une demi-douzaine d'albums, tissant des liens entre deux continents : l'Europe et l'Amérique du Sud.

Né le 14 décembre 1959 à Grasse, Didier SUSTRAC s’empare de la guitare familiale dès sa huitième année. Dix ans plus tard, nourri des récits de sa grand-mère poétesse et peintre, il part explorer le Venezuela… Puis le Brésil, et le choc de la bossa nova. Il s’immerge dans la mouvance de Joao GILBERTO, Caetano VELOSO et cisèle son écriture, pour laquelle le français s’impose. Il a reçu le "Prix de l’éducation enfantine" avec son premier conte "Chut le roi pourrait t’entendre !" paru chez Hachette. Son premier album "Zanzibar", lui vaut un joli succès en France et au Japon durant les années 90, occasions rêvées de repartir sur la route et d’invoquer les rencontres : des poèmes pour Madagascar, des duos avec Chico BUARQUE, Claude NOUGARO, Michel FUGAIN et Yuri BUENAVENTURA, écrire pour les autres (Nana MOUSKOURI, MAURANE, Jane FOSTIN…), pour les enfants aussi ("Au pays des papas"…).

Thierry Cadet